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Avantage des buttes dans la culture de la betterave sucrière bio

Nouvelle  | 

En collaboration avec le centre de formation et de conseil d’Arenenberg et un agriculteur thurgovien, le FiBL réalise, actuellement, un essai sur les betteraves sucrières visant à comparer les méthodes de «semis sur buttes» et de «semis à plat». L’objectif est de déterminer si et dans quelle mesure la dynamique des éléments nutritifs entre les racines et les jeunes plantes ainsi que la croissance des plantes et des racines diffèrent dans les deux méthodes.

En 2023, la météo n’a pas permis d’effectuer certains travaux: au milieu le semis sur buttes, à droite le semis à plat. Photo: FiBL, Stephanie Schaz

Le système de buttage selon Turiel défend l’idée qu’il est possible d’économiser de l’eau lors des années sèches, parce que la formation de rosée est plus importante en raison de la plus grande surface et que le vent est brisé par les dépressions entre les buttes, de sorte que moins d’humidité est extraite.

Lors des années humides, l’eau peut mieux s’infiltrer en raison de la plus grande surface de sol, et les échanges gazeux et la vie du sol sont préservés.

Contraintes dues aux conditions météorologiques en 2023
Ce printemps, dans l’essai sur betteraves sucrières, le potentiel du système de buttage n’a pas pu être pleinement exploité. En raison de l’humidité ambiante, la fenêtre temporelle pour le semis et la gestion des adventices était très courte. Le hersage à l’aveugle prévu n’a donc pas pu être effectué.

Après le premier passage de sarcleuse, les buttes étaient à peine visibles. Au printemps humide, l’effet de rétention d’eau des buttes ne s’est pas concrétisé. Le sarclage effectué entre-temps a certes permis de former à nouveau des buttes plus grandes, mais il était trop tard pour stocker de l’eau.

Les résultats restent à voir
En collaboration avec le centre de formation et de conseil d’Arenenberg et un agriculteur thurgovien, le FiBL réalise actuellement les essais. Lors d’un essai réalisé par le FiBL en 2021, dans la culture sur buttes, le rendement était un peu plus élevé que celui associé à la méthode habituelle, mais le travail manuel n’a pas pu être réduit.

Stephanie Schaz, FiBL

Pour en savoir plus

 

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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