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Stopper la contamination par les pesticides

Nouvelle  | 

Les médias parlent de champs bio qui sont selon une étude de l’université de Neuchâtel sont «contaminés» par des pesticides. L’utilisation des cinq insecticides analysés est interdite en agriculture biologique. La contamination doit donc provenir d’autres sources. Bio Suisse est préoccupée par la généralisation des cas et exige que des mesures soient prises contre les auteurs des problèmes.

Une récente étude de l’université de Neuchâtel a étudié les sols et les produits récoltés de champs biologiques, PI et conventionnels. Les médias ont parlé ce week-end de manière très raccourcie et scientifiquement incorrecte de «sols bio contaminés».

Bio Suisse le précise: des traces de néonicotinoïdes ont été trouvées dans les sols et les produits de 20 fermes bio et dans des surfaces de promotion de la biodiversité. Les quantités trouvées dans les champs bio se situent dans la zone du milliardième de gramme par kilogramme. Les produits bio analysés contiennent des contaminations 100 fois inférieures au seuil d’intervention à partir duquel les autorités prennent des mesures.

Cette généralisation presque omniprésente de ces néonicotinoïdes, qui sont nuisibles pour les abeilles et d’autres insectes utiles, est préoccupante. Les pesticides analysés ne peuvent pas être utilisés en agriculture biologique. Les causes des contaminations sont probablement des dérives provenant de champs conventionnels et véhiculées par l’air et l’eau.

Les exigences de Bio Suisse

  • Bio Suisse exige une interdiction de tous les néonicotinoïdes et un ambitieux plan d’action capable de délivrer l’agriculture suisse de la dépendance aux pesticides.
  • L’agriculture biologique ne fait pas partie du problème mais de la solution. L’agriculture écologique n’utilise pas de pesticides de synthèse, mais elle est sans cesse confrontée aux conséquences de leur utilisation. L’agriculture biologique doit être mieux soutenue pour ses prestations écologiques, mais aussi pour la recherche et la vulgarisation.
  • Bio Suisse exige une évaluation des risques renforcée comme le fait l’étude en question. Les voies de dissémination par l’air et l’eau doivent être prises en considération de manière plus réaliste par les procédures d’autorisation.

Pour en savoir davantage

Lien vers l’étude sur Researchgate (site internet externe)

Communiqués de presse (site internet de Bio Suisse)

 

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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