Après que de plus en plus de cas de grippe aviaire touchant des oiseaux sauvages soient apparus ces dernières semaines en Europe, le virus a maintenant aussi été authentifié en Suisse: L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a confirmé le 4 novembre 2025 l'infection d'une oie cendrée par ce virus dans la commune de Vinelz (canton de Berne).
Dans le but d'éviter une prolifération, l'OSAV a promulgué une ordonnance urgente qui est entrée en vigueur le 6 novembre 2025 et le restera jusqu'au 31 mars 2026. Les régions les plus touchées sont en particulier les zones riveraines des lacs de Bienne, de Morat et de Neuchâtel, où des régions d'observation ont été définies.
Mesures dans les régions d'observation
Des règles particulières de protection et d'hygiène sont valables dans ces régions:
- Pas de contact avec des oiseaux sauvages: Limiter les sorties en plein air des volailles à l'aire à climat extérieur fermée et s'assurer que les oiseaux sauvages ne peuvent pas accéder aux surfaces des parcours et aux surfaces aquatiques.
- Mettre en œuvre les mesures de biosécurité: Limiter au strict nécessaire le nombre de personnes qui ont accès aux élevages de volailles, installer des barrières d'hygiène, utiliser des vêtements et chaussures particuliers réservés seulement pour l'aviculture, nettoyer et désinfecter régulièrement.
- Séparer les différents groupes de volailles: Les poules, les canards, les oies et les oiseaux coureurs doivent être élevés séparément les uns des autres.
- Repérage et interventions précoces: En cas de symptômes de maladie, il faut contacter immédiatement une ou un vétérinaire.
Ces conditions ne sont obligatoires que pour les exploitations qui ont 50 ou davantage têtes de volailles, mais elles sont aussi impérativement recommandées pour les élevages avicoles de petite taille et d'agrément.
Rester attentifs – aussi en dehors des zones définies
L'OSAV souligne que la mise en œuvre cohérente de mesures de biosécurité à l'échelon national reste la protection la plus efficace. Les mesures d'hygiène définies par l'ordonnance devraient aussi être prises au sérieux par les détenteurs de volailles en dehors des régions d'observation, et ils devraient aussi s'assurer que leur production avicole est enregistrée auprès des autorités vétérinaires cantonales – c'est une condition importante pour assurer une information rapide dans les cas sérieux.
Ne pas toucher des oiseaux sauvages morts
La population est priée de ne pas toucher d'oiseaux sauvages morts ou malades. Les découvertes doivent être annoncées à la surveillance de la faune, à la police ou au service vétérinaire cantonal.
Pas de risques pour les consommatrices et les consommateurs
Le virus est quasiment inoffensif pour l'être humain. Des transmissions à l'homme n'ont été observées que dans de rares cas après un contact étroit et sans protection avec des volailles infectées. Les produits avicoles peuvent sans autre continuer d'être consommés sans réserves.
Communiqué de l'Office de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, retravaillé par Corinne Obrist
Plus d'informations
communiqué de l'OSAV: Grippe aviaire : un oiseau sauvage touché dans le canton de Berne (news.admin.ch)
Aperçu de la situation actuelle (blv.admin.ch)
