Des machines de sarclage sur le rang fabriquées par les sociétés Ullmanna et Dahlia Robotics ont été testées lors d'une démonstration de machines.
Des caméras qui reconnaissent les plantes cultivées
Les deux machines travaillent selon le même principe de base: Des caméras intégrées reconnaissent les plantes de betterave sucrière et les différencient des mauvaises herbes. Quand une betterave sucrière est identifiée, les couteaux de sarclage s'ouvrent avec précision avant la plante et se referment immédiatement derrière elle. Les deux machines permettent de régler la proximité avec la plante et la profondeur de sarclage.
Couper les mauvaises herbes par en dessous puis les ensevelir
La sarcleuse d'Ullmanna actionne les couteaux avec un dispositif pneumatique, ce qui apporte davantage d'énergie dans le sol pour couper et enterrer les mauvaises herbes. Les couteaux de sarclage de Dahlia Robotics agissent essentiellement en coupant les mauvaises herbes par en dessous. Exigences pour le tracteur: prise hydraulique, accès à la batterie et puissance de 150 CV.
Limitations de la technique
Ces sarcleuses atteignent leurs limites quand les mauvaises herbes et les plantes cultivées sont de la même hauteur et quand les peuplements sont très denses ou déjà très développés. Le système de caméras ne reconnaît alors plus fiablement les cônes végétatifs des plantes cultivées. Cela s'est aussi reflété dans les chiffres: La réussite de la régulation des mauvaises herbes a atteint 73 pour cent dans la culture semée en place et 45 pour cent dans la culture semée à une densité de 200 000 plantes à l'hectare.
Stephanie Biderbost, FiBL
Pour en savoir plus
Régulation des adventices (rubrique Grandes cultures)