Le travail de Hans-Martin Krause, chercheur au FiBL, et de ses coauteurs a révélé que les systèmes de culture utilisant des engrais de ferme améliorent la qualité des sols. Toutefois, ce n’est qu’au bout de 20 ans que les premières différences ont été constatées entre le système de culture biodynamique avec du fumier composté, le système organo-biologique avec du fumier mûr et le système conventionnel avec du fumier en tas.
Tous les systèmes de culture ont utilisé le fumier de 1,4 unité de gros bétail par hectare. La teneur en matière organique du sol a augmenté dans le système de culture biodynamique et, dans une moindre mesure, dans le système organo-biologique, alors qu’elle est restée inchangée dans le système conventionnel. Dans les parcelles sans apport de fumier ou avec un apport deux fois moins important, la teneur en humus du sol a fortement diminué.
Les auteurs concluent que l’apport d’engrais de ferme à hauteur de 1,4 unité de gros bétail par hectare permet de maintenir la teneur en matière organique. Ils confirment en outre que le compostage du fumier, préconisé par l’agriculture biodynamique, contribue à augmenter la teneur en matière organique des sols et à améliorer leur qualité biologique.
Pour en savoir plus
Étude complète dans le magazine «Springer Nature» (en anglais)
