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La Punaise marbrée (Halyomorpha halys STÅL)

 

Fabian Cahenzli et Claudia Daniel, FiBL

Morphologie et biologie

La taille des punaises marbrées adultes varie entre 12 et 17 millimètres. Elles sont de couleur brunâtre et dotées de points noirs denses. La face ventrale est blanche et sans points. En comparaison, la ressemblante punaise grise ou punaise nébuleuse indigène (Raphigaster nebulosa PODA) présente des points sur la face ventrale avec une épine abdominale bien visible entre les pattes. Le dos de la punaise marbrée est orné d’une ligne horizontale avec cinq callosités jaune-orange sur l’écusson. La membrane des ailes est transparente avec des rayures longitudinales clairement dessinées (la punaise grise indigène a des points).

Les femelles de la punaise marbrée posent en moyenne 28 œufs blanchâtres sur la face inférieures du feuillage. Elles peuvent procréer une nouvelle ponte environ tous les quatre jours. En Suisse, les punaises adultes apparaissent dès le mois d’avril dans les cultures ou sur des plantes sauvages. Le pic de  ponte se situe en juillet. Les deux premiers stades de nymphes L1 et L2 sont plutôt immobiles et se tiennent en groupes tandis que les stades L3 à L5 sont assez mobiles. Le premier stade de nymphe a des couleurs vives noir-orange-rouge. Les L2 à L5 ont la plupart du temps des épines sur les bords à l’avant de leur bouclier et des bandes blanches bien visibles aux pattes. Au fil des stades L2 à L5, la coloration rougeâtre du premier stade de nymphe disparaît de plus en plus au bénéfice du dessin noir.

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Occurrences et propagation

La punaise marbrée est originaire d’Asie du Sud-Est, c’est une espèce invasive en Amérique du Nord et en Europe. Son aire de répartition climatique se situe entre le 25ème et 50ème parallèle avec une propagation supplémentaire possible vers le nord en raison du changement climatique. L’implantation dans des zones climatiques plus froides est favorisée par la possibilité d’hiverner dans des bâtiments et des cachettes protégées.

Depuis son introduction en 2004 à Zurich, la punaise marbrée a réussi à s’établir dans de nombreuses régions de Suisse et dans toute l’Europe. La punaise marbrée est très mobile : des études ont démontré des performances de vol allant jusqu’à 117 kilomètres en une journée seulement et un transfert le long des voies de communication. S’ajoute à cela que, après l’hivernage, les punaises adultes migrent naturellement et poursuivent ainsi leur propagation.

La punaise marbrée profite des températures plus clémentes et pourrait bien, à l’avenir, parvenir à deux générations par année en Suisse au lieu d’une seule. Des cas ont déjà été documentés lors de l’été caniculaire de 2018 : aussi bien au nord qu’au sud des Alpes, deux générations se sont succédées en Suisse selon les informations orales de Tim Haye du CABI et de Sibylle Stöckli du FiBL.

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Cultures touchées, dégâts

La punaise marbrée a plus de 200 plantes hôtes et occasionne des dégâts dans diverses cultures (cf. tableau ci-après). Elle a une préférence pour les plantes avec des organes reproductifs comme les fruits et les graines. La disponibilité en fruits favorise la présence des punaises.

Des premiers dégâts ont été annoncés en 2012 dans des cultures maraîchères. Puis des dégâts ont été annoncés en 2015 dans des vergers de pêchers au Tessin et dès 2016 aussi dans d’autres cultures telles que poires, pommes et vignes. Dans la région de Zurich, on trouve des vergers de poiriers fortement touchés. Cette espèce invasive est déjà présente dans quasi toutes les régions arboricoles de Suisse et des dégâts, en partie importants, ont été annoncés en 2019 dans tout le pays.

En Amérique du Nord, où la punaise marbrée avait déjà été importée dans les années 90, les pertes ont été chiffrées à plus de 37 millions de dollars uniquement pour la récolte de pommes 2010 dans la région médio-atlantique (Mid-Atlantic). En Italie du Nord, on rapporte pour la période de 2014 à 2016 des dégâts sur plus de 90 pourcents des fruits dans les vergers de poiriers.

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Cultures touchées par la punaise marbrée

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Culture

À prendre en compte

Référence

Pomme Dégâts principalement dans la partie supérieure de la couronne et à l’approche de la récolte. Les punaises sucent aussi des fleurs et des pousses. Sensibilité variable selon les variétés. La succion avant/après la floraison cause la chute du fruit, la succion des fruits provoque des déformations jusqu’à la récolte. Les pommiers ne suffisent pas à eux seuls comme source de nourriture. (1-7)
Aubergine Plante hôte idéale pour le développement et la reproduction. (8)
Poire La succion avant/après la fleur cause la chute du fruit, la succion des fruits provoque des déformations jusqu’à la récolte. (4)
Haricot   (8-11)
Jujube   (12)
Pois   (13)
Cacahuète   (14,15)
Noisette Pas de différences variétales notables, dégâts à différents stades de développement des noisettes. (16-18)
Myrtille

La succion modifie les composants des fruits.

(19)
Framboise Bien que des nymphes et des punaises adultes aient été observées sur les plantes, aucune ponte n’a été découverte. (20)
Millet Plante-piège envisageable pour protéger les poivrons (13, 21-23)
Kaki   (24, 25)
Carotte Adaptée pour la reproduction en laboratoire, pas de dégâts constatés en plein champ. (15)
Cerise   (26)
Kiwi Différences entre les variétés (27, 28)
Maïs Les pertes de récoltes sont les plus importantes lors d’attaques précoces et les plus grandes pertes de qualité lors d’attaques plus tardives. Une punaise par épi provoque déjà d’importants dégâts. Les blessures de succion favorisent en outre les infections de fusariose. (8, 29-32)
Amande   (33)
Poivron, piment Plantes-hôte idéales pour le développement et la reproduction. (8, 11, 21, 22, 34-38)
Pêche Une succion précoce des adultes provoque principalement des dégâts à la pulpe des fruits et non à l’extérieur. La répartition des punaises et des dégâts dans le verger sont groupés spatialement et se situent plutôt sur les bordures des vergers. (1, 23, 39, 40)
Vigne D’autres insectes profitent des lésions aux fruits faites par les punaises. Les excrétions de punaises stressées (récolte, pressage) ont eu un effet négatif sur la qualité du vin seulement à partir de 30 punaises par kilogramme de raisin. La succion des adultes réduit le poids des grains. (26, 41-44)
Soja Dégâts sur graines et sur cosses. Les dégâts vont de lésions ponctuelles au dépérissement des cosses en passant par des décolorations et la déformation des graines. Il y a de nettes différences entre les variétés. (26, 30, 45-48)
Tournesol Plante-piège envisageable pour protéger les poivrons. (13, 21, 22, 35, 48)
Tomate Quantité, qualité et maturité de la récolte réduites. La succion peut favoriser les infections d’anthracnose (Colletotrichum spp.). (8, 37, 38,  49-51)
Noix   (26)
Plantes ornementales et plantes sauvages Diverses espèces de plantes sauvages et ornementales. Plus la maturité du fruit progresse, plus on retrouve de punaises sur les plantes d’ornement. Selon les saisons, différentes plantes sauvages servent de plantes-hôte et de cachettes d’hivernage à partir desquelles les punaises migrent dans les cultures. (26, 52-59)

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Monitoring

Habituellement, des pièges pyramidaux noirs de différentes tailles sont posés sur le sol ou fixés à des branches et diffusent des phéromones pour attirer les punaises (phéromones d’agrégation). L’utilisation de phéromones d’agrégation au lieu de phéromones sexuelles, comme c’est le cas pour d’autres ravageurs, peut toutefois s’avérer problématique, car la punaise marbrée n’entre souvent pas dans le piège mais reste à sa proximité. Cela est toutefois suffisant pour le monitoring et pour tirer des conclusions sur la nécessité de mesures phytosanitaires. L’effet d’attraction peut cependant provoquer des dégâts plus importants à proximité du piège. C’est pourquoi il est recommandé de ne pas placer les pièges directement dans les vergers mais à une certaine distance.

Fournisseurs de phéromones et de pièges
Andermatt Biocontrol Suisse: diffuseurs de phéromones et de pièges (les pièges avec la mention «modèle Fischer»): commander
Biofa (en allemand)

Le contrôle visuel des punaises dans les cultures n’est pas aisé : il est courant de ne remarquer ni les œufs sur la face inférieure des feuilles ni les nymphes L1 et L2 qui sont relativement immobiles. Dès le stade L3, les punaises sont très mobiles et se cachent souvent quand on s’approche. De plus, elles se tiennent la plupart du temps en bordure des vergers et dans la partie supérieure des couronnes des arbres. Lors de frappage, elles se laissent tomber ou s’envolent à la moindre secousse. Une évaluation visuelle des lésions de succions sur les cultures donne souvent les meilleurs résultats. Les lésions faites sur les fruits à pépins juste avant la récolte ne sont toutefois souvent pas visibles. Des infections secondaires peuvent apparaître à l’entreposage.

Plusieurs formes de pièges avec des accessoires variables ont été conçues et testées pour le monitoring de la punaise marbrée. Mais jusqu’à présent, aucune méthode significativement meilleure ou plus facile à utiliser n’a été développée.

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Lutte avec des techniques culturales

Les techniques culturales pour lutter contre la punaise marbrée sont relativement peu connues et étudiées. Voilà pourquoi il n’existe actuellement que peu de techniques testées dont l’efficacité a été prouvée et qui pourraient directement être utilisées dans la pratique. Seule la fermeture hermétique a permis d’obtenir de premières expériences positives. Toutes les aérations des serres doivent être fermées avec des filets adéquats. Il faut tenir compte que cette mesure réduit fortement la capacité de ventilation des serres et en modifie le microclimat.

La pose de filets sur les cultures peut réduire les dégâts dus aux punaises. Mais comme ces dernières sont présentes d’avril à septembre, fermer à temps les filets constitue en véritable défi en raison de la floraison et des chutes de neige tardives. Les punaises sont en outre très habiles pour trouver la moindre ouverture ou le moindre trou dans les filets.

En raison de la large palette de nourriture fournie par les plus de 200 plantes-hôte, les punaises marbrées mobiles se retrouvent dans différentes cultures selon la saison. Une intervention dans une culture, comme la récolte, peut ainsi causer la migration dans des cultures voisines.

Le tableau ci-après regroupe les techniques culturales et les indications relatives à la lutte contre les punaises. Les mesures énumérées doivent toutefois encore être testées et développées davantage pour une utilisation fiable dans la pratique. Elles proposent tout de même des approches envisageables pour la future lutte contre les punaises. Il existe théoriquement, par exemple, des plantes-piège qui sont plus attractives que la culture à protéger. La lutte contre les punaises prises dans les plantes-piège et la synchronisation entre les cultures et les plantes-piège n’ont par contre encore presque pas été étudiées.

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Techniques culturales et indications relatives à la lutte contre la punaise marbrée

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Méthode

Utilisation

Effets / efficacité

Référence

Flambage Millet, pois, tournesol Réduction des nymphes. (13)
Aspiration Millet, pois, tournesol Pas de réduction des nymphes. (13)
Plantes-piège Millet, pois, tournesol Millet et tournesol plus attractifs que les autres plantes. (13)
  Poivron Les punaises ont tendance à rester dans le millet et les tournesols plutôt que dans les poivrons. (21)
  Tournesol Tournesol plus attractif que les poivrons. (35)
  Tournesol, millet Tournesol et millet plus attractifs que les poivrons. (22)
Foyers Arbres Les punaises se tiennent principalement dans la partie supérieure des couronnes. (7, 60)
  Vergers, soja Les punaises se tiennent principalement dans les lignes de bordure des vergers. (18, 23, 61)
  Monitoring Des pièges attirent les punaises, ce qui provoque davantage de dégâts à proximité des pièges. (50, 62)
    Des zones forestières attenantes augmentent la pression des punaises. (16, 63)
    Les fruits des plantes sauvages favorisent la présence des punaises. (53)
    Pour hiverner, les punaises s’installent principalement sur des parois de bâtiments exposées au nord ou à l’ouest. (64)
  Soja Les punaises se regroupent dans les ailantes glanduleux à proximité des champs de soja. (58)
Filets Poivron Selon la pression des punaises, des dimensions de mailles diverses sont adaptées. (36)
  Pommes et pêches Le filet anti-grêle (Tenax Iridium 2,4 x 4,8 mm) a permis de réduire les dégâts liés aux punaises. (65)
  Laboratoire & Poire Protection contre les adultes et les stades L4 et L5: 4 x 2.5 mm et 5 x 1.3 mm, L3: 2.2 x 2.2 mmLes filets anti-grêle réduisent le nombre de punaises dans les vergers. (66)
Technique des insectes stériles   Possible sur les mâles. (67)

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Antagonistes naturels

Actuellement, aucun auxiliaire n’est autorisé pour des lâchers. Les antagonistes naturels de la région d’origine de la punaise marbrée, Trissolcus japonicus Ashmead et T. mitsukurii Ashmead, ont également été importés en Europe. La guêpe samouraï T. japonicus a déjà été détectée au nord des Alpes alors que T. mitsukurii n’a pour le moment été retrouvée qu’en Italie du Nord. On peut espérer que ces parasitoïdes originaires de l’habitat naturel de la punaise marbrée soient capables de la parasiter de manière particulièrement efficace. Bien que la guêpe samouraï ait été détectée en Suisse, il n’est pour le moment pas autorisé de faire des lâchers de cette espèce étrangère, ni dans les serres ni dans des vergers sous filets.

La plupart des études menées jusqu’à présent sur les antagonistes naturels se sont focalisées sur le stade de l’œuf de la punaise marbrée. Les taux de prédation et de parasitage étaient généralement inférieurs à 10 pourcents. Mais ils peuvent parfois être clairement supérieurs, entre 5 à 25 pourcents, voire même grimper jusqu’à 83 pourcents. Une grande partie des études ont été menées en Amérique du Nord, où on trouve en général d’autres antagonistes indigènes de la punaise marbrée qu’en Europe. Le tableau ci-après énumère des espèces qui ont été identifiées comme antagonistes de la punaise marbrée en Europe et qui peuvent potentiellement être favorisées par des bandes fleuries et des abris pour l’hivernage. Une utilisation réduite et ciblée de pesticides, en tenant compte des stades de développement des auxiliaires, constitue un élément majeur supplémentaire pour favoriser les auxiliaires.

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Antagonistes naturels potentiels de Halyomorpha halys en Europe

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Groupe

Espèce

Référence

Parasitoïdes Acroclisoides sinicus (Hyménoptères: Ptéromalidés) (68)
  Anastatus bifasciatus Geoffroy (Hyménoptères: Eupelmidés) (69-73)
  Ooencyrtus telenomicida Vassiliev (Hyménoptères: Encyrtidés) (69, 74)
  Telenomus turesis Walker (Hyménoptères: Platygastridés) (73)
  Trissolcus basalis Wollaston (Hyménoptères: Scelionidés) (73)
  Trissolcus cultratus Mayr (Hyménoptères: Scelionidés) (70, 75)
  Trissolcus japonicus Ashmead (Hyménoptères: Scelionidés) (76, 77)
  Trissolcus mitsukurii Ashmead (Hyménoptères: Scelionidés) (77, 78)
  Trissolcus scutellaris Thomson (Hyménoptères: Scelionidés) (70)
  Trissolcus semistriatus Thomson (Hyménoptères: Scelionidés) (73)
Prédateurs Anthocoridés et nabidés (Hétéroptères : Anthocoridae et Nabidae) (79)
  Araignées tisseuses (82, 85, 86)
  Araignées sauteuses (Araneae: Salticidés) (82, 83)
  Carabidés (Coleoptères: Carabidés) (82, 83)
  Chrysope verte, Chrysoperla carnea (Neuroptères: Chrysopidés) (81)
  Crematogaster scutellaris (Hyménoptères: Myrmicinés) (80)
  Grillons (Orthoptères: Gryllidés) (82-84)
  Perce-oreilles (Dermaptères: Forficulidés) (82, 83)
  Sauterelle (Orthoptères: Tettigoniidés) (82, 83)

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Insecticides autorisés en bio

En Suisse, le seul insecticide actuellement autorisé en agriculture biologique pour lutter contre certaines espèces de punaises est le Spinosad (autorisation ordinaire: Calocoris spp., Lygus spp., Plesicocoris spp. et Psallus spp.; autorisation limitée jusqu’au 31.10.2020: Halyomorpha halys; état OFAG au 24.03.2020). On constate que les punaises des bois (Pentatomidés) sont plus «robustes» que les punaises des fruits. Cela explique pourquoi des matières actives qui sont efficaces contre les punaises des fruits n’ont presque pas d’effets sur les punaises des bois. Une efficacité partielle est accordée à certaines matières actives mais elles n’ont qu’un effet de courte durée, souvent insuffisant, et plusieurs traitements seraient nécessaires pour réussir à réduire quelque peu le nombre de punaises. Comme les punaises sont présentes dans les cultures sur de longues périodes et que nymphes et adultes sucent les mêmes plantes-hôte, il faudrait augmenter considérablement les périodes de traitement ainsi que répéter fréquemment les applications.

Il est fréquent que des matières actives produisent un taux d’efficacité acceptable dans les conditions de laboratoire, p. ex. en application directe sur l’insecte et sous conditions climatiques contrôlées, mais que, lors des essais au champ, les effets soient souvent décevants en raison de l’influence des conditions météorologiques et parce que ces insectes sont agiles et se cachent. On observe parfois que des punaises tenues pour mortes se remettent d’un effet passager du produit. Cependant, celles qui viennent de sortir de l’hivernage ont tendance à être plus sensibles que les punaises de la génération suivante.

Il est possible que des substances répulsives, comme le kaolin par exemple, offrent une possibilité de lutte directe contre les punaises dans les cultures, mais on peut affirmer en résumé qu’aucun insecticide suffisamment efficace n’est à disposition pour le moment ou le sera dans un futur proche. Des études supplémentaires, en particulier au champ, sont encore nécessaires pour une évaluation concluante. Le tableau ci-après donne un aperçu des insecticides bio testés contre la punaise marbrée et de leurs effets.

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Insecticides bio testés contre la punaise marbrée

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Groupes de substances

Matières actives

Utilisation

Effet

Référence

Extraits de plantes Huiles essentielles Laboratoire Effet de contact sur nymphes, pas d’effet sur adultes ou œufs (87)
    Laboratoire Masquage de l’appât avec du clou de girofle, de la citronnelle, de la menthe poivrée, de l’ylang-ylang, de la gaulthérie couchée, du géranium, du romarin, de la menthe pouliot (Mentha pulegium) (88)
    Laboratoire (tomate, Paulownia tomentosa), champ (poivron) Pas d’effet répulsif du romarin ou de la menthe poivrée sur nymphes ou adultes en laboratoire; effet partiel au champ sur des poivrons endommagés (37)
  Azadirachtine (huile de neem) Champ : millet, pois, tournesol Pas d’effet sur nymphes (13)
    Laboratoire, champ : tomate, poivron Mortalité élevée des nymphes en laboratoire, pas d’effet au champ (38)
    Laboratoire Pas d’effet résiduaire sur sept jours (89)
    Laboratoire Effet de contact sur œufs, pas sur nymphes ou adultes (87)
    Laboratoire, champ Laboratoire: pas d’effet sur l’éclosion des nymphes, par contre sur les nymphes mêmes; champ: pas d’effet (90)
  Eucalyptus Laboratoire Effet résiduaire létal durant sept jours sur adultes (89)
  Pyrèthre (camomilles comme des chrysanthèmes et la grande camomille) Laboratoire Mortalité sur L1 et L2, pas de réduction de l’éclosion des larves (91)
    Laboratoire, champ : tomate, poivron Mortalité élevée sur nymphes et adultes en laboratoire, pas de réduction des dégâts de succion au champ (38)
    Laboratoire Effet résiduaire létal sur sept jours sur adultes (89)
  Alcaloïde de cévadille Laboratoire, champ: tomate, poivron Mortalité des nymphes, pas de réduction des dégâts de succion au champ (38)
Mélanges d’extraits de plantes Azadirachtine et pyrèthre Laboratoire Réduction de l’éclosion des larves, mortalité de L1 à L2 (91)
    Laboratoire, champ : tomate, poivron Mortalité élevée des adultes et des nymphes en laboratoire, quelques effets au champ (38)
  Pyrèthre + Kaolin Laboratoire >= 80 pourcents de mortalité par effet résiduaire durant sept jours sur adultes (89)
Microorganismes Bauveria bassiana
(champignon du sol qui parasite de nombreuses espèces d’insectes)
Laboratoire Pas d’effet de contact ou résiduaire sur nymphes (92)
    Laboratoire Effet après neuf à douze jours sur adultes (93)
  Burkholderia spp. (bactéries) Champ : millet, pois, tournesol Pas d’effet sur les nymphes (13)
    Laboratoire, champ : tomate poivron Mortalité élevée des nymphes au laboratoire mais pas des adultes, pas d’effet au champ (38)
    Laboratoire >= 80 pourcents de mortalité par effet résiduaire durant sept jours sur adultes (89)
  Chromobacterium subtsugae (bactéries) Laboratoire >= 80 pourcents de mortalité par effet résiduaire durant sept jours sur adultes (89)
  Metarhizium anispoliae (champignon du sol qui parasite de nombreuses espèces d’insectes) Laboratoire Effet après neuf à douze jours sur adultes (93)
    Laboratoire Pas d’effet (94)
  Extrait de compost Laboratoire 13 pourcents en moins d’œufs qui éclosent, mortalité des nymphes deux à trois fois supérieure (95)
Virus Virus Laboratoire Infection possible avec Plautia stall intestine virus (PSIV) (96)
Autres Kaolin (poudre de roche) Laboratoire Effet résiduaire après une semaine sur adultes (97)
    Laboratoire : tomate, (Paulownia tomentosa), champ: poivron Effet répulsif en laboratoire sur nymphes et adultes, moins de dégâts sur les poivrons en champ (37)
  Savon Laboratoire Effet de contact sur nymphes, adultes et œufs (87)
  Spinosad (von Bakterien produzierter Wirkstoff) Laboratoire Mortalité sur L1 et L2, pas de réduction de l’éclosion des larves (91)
    Laboratoire Effet de contact sur nymphes, pas sur adultes ou œufs (87)
    Laboratoire Effet résiduaire létal durant sept jours sur adultes (89)

Pour en savoir plus

Les punaises nuisibles (rubrique Arboriculture: ravageurs)
Arboriculture: ravageurs (rubrique)
Page d’informations d’Agroscope (site web de Agroscope)
Page d’informations du CABI (Invasive Species Compendium, site web de CABI, en anglais)
Monitoring (Agrometeo, site web de Agroscope)

 

 

Dernière mise à jour de cette page: 01.06.2020

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