Ce site web ne supporte plus Internet Explorer 11. Veuillez utiliser un navigateur plus récent tel que Firefox, Chrome pour un meilleur affichage et une meilleure utilisation.
FiBL
Bio Suisse
Logo
La plateforme des agriculteurs et agricultrices bio

Quel type de travail du sol est le plus respectueux du climat?

Un certain nombre d’essais et de mesures effectués ces dernières années ont montré que, dans les conditions de l'agriculture conventionnelle, le travail réduit du sol ou le semis direct n’ont que peu augmenté la teneur en humus du sol. En fait, la teneur en humus a augmenté dans la couche supérieure du sol et diminué dans la couche inférieure du sol. Cette accumulation d’humus dans la couche supérieure a eu un effet positif sur la structure du sol et a protégé ce dernier contre l’érosion. Toutefois, à Frick AG, dans le sol lourd d’un essai de longue durée en conditions bio, il y a eu une augmentation globale effective de la teneur en humus au bout d’une dizaine d’années dans les parcelles avec travail réduit du sol en comparaison du labour classique.

Avec le travail réduit du sol, on provoque également une augmentation du nombre de microorganismes dans le sol. Cela peut influencer les émissions de gaz hilarant qui sont produites lors des transformations de l’azote du sol sous l’effet des microorganismes ; mais à long terme il n’y avait que peu de différences entre les différentes variantes de travail du sol en conditions conventionnelles. Cela a aussi été confirmé en conditions bio dans l’essai de longue durée de Frick AG dans le cadre des mesures du bilan annuel d’émissions effectuées dans deux cultures, à savoir le blé et la prairie temporaire. Dans les mesures récentes, il a été constaté que l’émission de gaz hilarants et la minéralisation de l’humus qui ont lieu juste après un travail du sol étaient légèrement plus élevées avec le procédé « travail réduit » qu'avec le procédé « labour classique ». C’est en soi logique : il y a davantage de microorganismes, donc ils travaillent davantage. En conséquence, afin de minimiser l’incidence sur le climat, il est indispensable de réduire le plus possible le nombre d’interventions sur une parcelle donnée, et il est encore plus important de travailler le sol quand les conditions pour effectuer ce travail sont vraiment bonnes. Ainsi on contribue également à une protection globale du sol.
MK trad. MC

Pour en savoir davantage
Travail du sol
(Rubrique Cultures)
Protection du climat
(Rubrique Durabilité)

Vers le haut

 

Dernière mise à jour de cette page: 24.09.2015

Souhaitez-vous ajouter le site web à l'écran d'accueil ?
Souhaitez-vous ajouter le site web à l'écran d'accueil ?