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La plateforme des agriculteurs et agricultrices bio

Toutes les explications sur le marché des produits bio... à la FAR les 7 et 8 mai prochains!

Nouvelle  | 

La demande en blé panifiable bio est toujours très forte. Ici, le blé Lorenzo sur une parcelle bio à Estavayer-le-Lac FR le 17.04.2015. (Photo: (c) FiBL, Maurice Clerc) La vente directe et les réseaux d'agriculture contractuelle de proximité jouent un grand rôle pour l'écoulement des produits bio.

La demande en blé panifiable bio est toujours très forte. Ici, le blé Lorenzo sur une parcelle bio à Estavayer-le-Lac FR le 17.04.2015. (Photo: (c) FiBL, Maurice Clerc) La vente directe et les réseaux d'agriculture contractuelle de proximité jouent un grand rôle pour l'écoulement des produits bio.

Malgré la croissance de la demande en bio, les difficultés d’écoulement dans certains segments ne sont pas exclues. Les producteurs bio et leurs organisations développent des modèles originaux de structuration de leurs filières.

Malgré le tourisme d’achat et le franc fort, le chiffre d’affaire du bio a augmenté de 5,2% en 2015 par rapport à 2014, passant à 2,323 milliards de francs. En général, la demande est supérieure à l’offre, mais cela n’empêche pas des difficultés d’écoulement dans quelques secteurs : l’avoine, le tournesol, …

Marché globalement porteur

Pascal Olivier, de l’Antenne romande de Bio Suisse, s’en réjouit et souligne surtout la grande stabilité des prix à la production de nombreux produits bio. « Aujourd’hui, en plus des céréales, la demande la plus forte se situe au niveau de la viande, principalement de la volaille mais aussi du porc, ainsi que des petits fruits et des fruits à noyaux », précise-t-il.

De la grande distribution…

Même son de cloche du côté de la Coop, qui couvre 45 % du marché global des produits bio en Suisse. Son porte-parole, Ramón Gander, met en avant l’attitude résolument proactive du géant de l’alimentation. « Comme la demande de produits bio ne cesse de croître et que la production des agriculteurs bio en Suisse n'augmente pas assez vite, Coop soutient certaines mesures de Bio Suisse encourageant à la reconversion, ainsi que d’autres projets visant à augmenter la production indigène. » Il cite notamment le financement d’un projet de recherche du FIBL sur le soja bio alimentaire. La culture du soja et d’autres produits moins courants tels que lentilles, pois chiches ou blés anciens, constitue pour un nombre grandissant d’agriculteurs une solution pour tirer son épingle du jeu.

à la vente directe
En plus de la grande distribution, c’est grâce à une production diversifiée et à des circuits de vente courts comme les marchés à la ferme ou les paniers organisés dans le cadre de l’agriculture contractuelle de proximité que les agriculteurs « reconvertis » s’en sortent bien.

Les mécanismes novateurs
En voici quatre exemples. Tous les producteurs affiliés à Bio Suisse versent 20 Fr. par ha de terre ouverte dans un fonds destiné à soutenir des projets dans les grandes cultures bio. Ainsi, ce ne sont ainsi pas moins de 220'000 Fr. par an qui ont été attribués à environ 25 projets menés par le FiBL, les Cantons, les coopératives bio et Agroscope par exemple. Ces projets contribuent à résoudre les problèmes techniques des différentes cultures, en lien avec les questions de fertilité du sol. Dans le cadre des ententes commerciales entre Bio Suisse et les acheteurs, des conditions permettant une concurrence loyale entre les acheteurs de céréales (panifiables et fourragères) ainsi que de protéagineux sont instaurées. Par exemple, chaque acheteur de blé panifiable labellisé Bio-Bourgeon prend en charge la même proportion de blé indigène et de blé importé. Grâce à des prélèvements effectués sur les matières fourragères Bio-Bourgeon importées, le prix au producteur de la féverole et du pois protéagineux est augmenté de 10 francs par 100 kg. L’Assemblée des délégués de Bio Suisse a interdit les exclusivités sur les variétés. Ainsi par exemple, la variété de pomme de terre Vitabella, très tolérante au mildiou, est cultivable par tous les producteurs bio.

Bientôt la Foire Agricole Romande (FAR)
Tous les acteurs du bio, y compris les acheteurs, se retrouveront à l’Agrilogie de Grange-Verney les 7 et 8 mai prochains. En plus des conférences prévues par les organismes de recherche et de vulgarisation, des agriculteurs bio expérimentés seront présents pour échanger avec leurs confrères PER, en toute simplicité, sur les stands ou dans le cadre des activités et démonstrations proposées. La Foire fournira de nombreuses informations aux professionnels et aux consommateurs. Elle retracera l’histoire de l’agriculture biologique en Suisse. A l’intention des producteurs, elle informera sur la situation actuelle du marché, avec les prix de chaque denrée détaillés et expliqués. Les perspectives d’avenir du bio seront également présentées.

Pour en savoir davantage
Foire Agricole Romande  (site internet de Bio Vaud)

 Eline Muller

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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