En raison d’une météo défavorable en mai et juin dernier, il faut s’attendre cette année à un rendement inférieur à la moyenne dans les vergers bio. Il est d’autant plus important d’assurer une bonne qualité. Pour les variétés de garde, il est encore possible d’influencer positivement la qualité des fruits.
Pourriture lenticellaire
La météo de plus en plus humide de fin août et début septembre, avec abondante formation de rosée, favorise les infections de Gloeosporium (pourriture lenticellaire) et la formation de taches de suie. Le traitement à l’eau chaude, effectué après la récolte, permet de diminuer efficacement la propagation de la pourriture des lenticelles dans les chambres froides. Mais pour des variétés sensibles telles que Topaz et Pinova, une infection précoce de Gloesporium, intervenant déjà au verger, ne peut être réduite que par l’utilisation de Myco-Sin, (8 kg/ha), qui est une préparation à base d’argile.
Taches de suie et attaques tardives de tavelure
Les derniers traitements avant la récolte sont également les plus importants contre les taches de suie. Il faut préférer l’Armicarb au savon de coco en raison de sa meilleure efficacité et de son court délai d’attente (8 jours). L’Armicarb a également une action complémentaire contre les attaques tardives de tavelure. En cas de forte pression, il est également possible d’utiliser l’Armicarb après le premier passage de récolte, mais attention à respecter le délai d’attente. Les variétés précoces n’ont pas besoin d’être traitées après le 1er passage de récolte.
Taches amères, brunissement de la chair, carpocapse
Pour les variétés sensibles aux taches amères (ou Bitter pit) ou au brunissement de la chair, ou en cas de très faible charge en fruits sur les arbres, il est possible de traiter au calcium jusqu’à deux semaines avant la récolte. De même, un traitement supplémentaire contre le carpocapse avec le virus de la granulose peut encore être effectué dans les régions précoces à mi-précoces en présence d’une forte activité de vol de l’insecte.