Le bétail broute volontiers les jeunes rumex (oseille des Alpes), les feuilles âgées étant trop amères. Dans les alpages gérés de manière autonome par un agriculteur ou une agricultrice vivant à proximité, les travaux de printemps sont plus faciles à réaliser. Dans ce cas, on peut également échelonner l’estivage du bétail. L’ordonnance sur l’estivage ne prescrit pas de date à laquelle les animaux doivent être estivés, tant que la charge en bétail ne dépasse pas la charge usuelle. Autrement dit, on peut réduire le nombre d’unités de gros bétail (UGB) et prolonger la durée de l’alpage.
Un outil toujours à portée de main
En tant que bon-ne alpagiste, on a toujours un outil sur soi lors du travail de contrôle (une faux, une houe ou une serpe) selon la nature des plantes problématiques. En cas d’incapacité à lutter seul-e contre les plantes problématiques, il est impératif de demander de l’aide.
Répartir uniformément les éléments nutritifs
Après le pâturage, il convient de ramasser les bouses et de les répartir à l’aide d’une brouette dans un endroit pauvre en éléments nutritifs. On procédait ainsi autrefois, lorsqu’il y avait encore suffisamment de monde à l’alpage. Avec de la bonne volonté, c’est faisable même aujourd’hui: il y a toujours des gens prêts à aider pour effectuer ce genre de travaux. C’est un beau travail, au calme, pour lequel il suffit d’une brève instruction
Franz Josef Steiner, FiBL
Pour en savoir plus
Économie alpestre (Rubrique Cultures)