Ce site web ne supporte plus Internet Explorer 11. Veuillez utiliser un navigateur plus récent tel que Firefox, Chrome pour un meilleur affichage et une meilleure utilisation.
FiBL
Bio Suisse
Logo
La plateforme des agriculteurs et agricultrices bio

Politique agricole: un changement de système est nécessaire

Nouvelle  | 

La consultation relative à la politique agricole 2014-2017 se termine à fin juin 2011. Bio Suisse réaffirme une fois de plus sa position relative à la  proposition du Conseil fédéral: ll’homme et l’environnement sortiraient gagnants de la réorientation du système vers plus de prestations, mais il manque encore une reconnaissance claire de l’agriculture biologique.

La politique agricole (PA) 2014–2017 présentée par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) représente une analyse sérieuse de la situation et de ses développements.  Bio Suisse soutient cette analyse et accueille favorablement le changement de système proposé, qui permettra d’une part à l’État de mieux cibler l’encouragement des prestations réclamées par la société, mais aussi aux agriculteurs de fournir les prestations qui conviennent le mieux à leur exploitation. Et d’être payés pour cela. Tout le monde y gagnera, l’homme comme l’environnement. Dans l’agriculture suisse, la production de denrées alimentaires et l’entretien des ressources naturelles forment ensemble un système durable.

Un signal clair pour l'agriculture biologique fait défaut

Il manque cependant toujours un signal clair pour l’agriculture biologique. La croissance continuelle du marché bio appelle davantage de domaines agricoles à se reconvertir au bio, car ces précieuses parts de marché ne doivent pas être perdues au profit de l’étranger mais regagnées par la production du pays. Bio Suisse a elle-même lancé une vaste Offensive Bio en 2009,  mais un investissement supplémentaire de la Confédération est nécessaire. Ce dernier pourrait être fourni par une amélioration ciblée des conditions-cadres pour l’agriculture biologique. La Confédération doit pour cela doubler les contributions pour les surfaces bio à partir de 2014 et renforcer son engagement dans la recherche et la vulgarisation pour l’agriculture biologique. Il est par exemple nécessaire de mettre en place une sélection végétale et animale adaptée aux besoins des systèmes durables de production agricole. Le fait qu’une politique agricole favorable au bio peut réussir est démontré  par les pays voisins de la Suisse: en Autriche et en Italie par exemple, des plans d’action systématiques combinant différentes stratégies et mesures d’encouragement de l’agriculture biologique sont en place depuis 2004.

Répartir les moyens à disposition davantage en fonction des prestations

La Confédération doit encore améliorer certains points de la répartition des moyens financiers: Sur les deux milliards de francs qu’elle prévoit d’utiliser chaque année pour financer les paiements directs, rien ou presque n’est alloué en fonction des prestations multifonctionnelles de l’agriculture. Bio Suisse exige donc que la Confédération diminue fortement les moyens prévus pour les contributions à la sécurité de l’approvisionnement et pour les contributions à l’adaptation. Elle doit en contrepartie par exemple améliorer la rémunération des prestations de l’agriculture pour la biodiversité, l’utilisation durable des ressources ou le paysage cultivé.

L'Alliance agraire va dans le même sens que Bio Suisse

L'Alliance agraire, à laquelle Bio Suisse collabore, a également donné sa prise de position.

Communiqué de presse de l'Alliance agraire (153.6 KB)

 

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

Souhaitez-vous ajouter le site web à l'écran d'accueil ?
Souhaitez-vous ajouter le site web à l'écran d'accueil ?