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Bio Suisse confirme sa stratégie qualitative pour l’agriculture

Nouvelle  | 

Lors de l’Assemblée des délégués de Bio Suisse du 22 avril à Olten, une nette majorité des productrices et des producteurs bio s’est prononcée en faveur de la stratégie qualitative suivie par le Comité. Bio Suisse met donc l’écologie, le bien-être animal et l’absence d’OGM au centre des négociations pour un accord de libre-échange avec l’UE, et elle exige des mesures d’accompagnement contraignantes contre la mutation structurelle effrénée de l’agriculture. Bio Suisse doit donc continuer de s’investir auprès de la Confédération et de la CISA (Communauté d’intérêts pour le secteur agro-alimentaire suisse) pour faire passer ses objectifs.

Les 100 délégués des organisations membres de Bio Suisse, tous des productrices et producteurs suisses certifiés Bourgeon, ont engagé lors de leur Assemblée à Olten un débat contradictoire au sujet de la position de Bio Suisse dans le contexte du projet d’accord de libre-échange avec l’UE. Une forte majorité s’est prononcée en faveur d’une stratégie qualitative digne de ce nom. Il s’agit en effet de maintenir le haut niveau de qualité des denrées alimentaires produites dans notre pays, car cela permettra de contrer la mutation structurelle effrénée prédite pour l’agriculture suisse.

Cette décision n’a toutefois rien d’un chèque en blanc pour l’ouverture des frontières et une nouvelle augmentation des transports des denrées alimentaires. Au contraire, car les productrices et producteurs bio sont extrêmement sceptiques à l’égard de ce genre de tendances. L’Assemblée des délégués ne se prononcera sur les résultats des négociations sur un futur accord de libre-échange que lorsqu’ils seront connus.

Ce débat avait été provoqué par la mauvaise humeur due aux affirmations passées de certains membres de la CISA, qui avaient prétendu que Bio Suisse approuvait le libre-échange sans faire preuve d’esprit critique, mais cela n’a pas empêché les productrices et producteurs bio de décider de continuer de participer aux discussions de la CISA.

Contre la criminalisation des antivaccinations

L’organe suprême de Bio Suisse a en outre chargé le Comité d’intervenir avec détermination auprès des autorités vétérinaires pour qu’elles décrètent dès 2010 la facultativité de la vaccination des ruminants contre la maladie de la langue bleue. Certains cantons ont engagé des procédures pénales et prononcé des blocus de quarantaine contre les éleveurs qui refusent cette vaccination. L’organisation faîtière des paysannes et paysans biologiques suisses trouve très important que les éleveurs critiques à l’égard des vaccinations ne soient pas criminalisés.

L'engraissement des verrats n'entre pas encore dans le Cahier des charges

Considéré par beaucoup comme une des meilleures alternatives à la castration, l'engraissement des verrats devra attendre pour devenir un but ancré dans le Cahier des charges : les délégués n'ont en effet pas voulu franchir ce pas tant que des solutions concrètes ne viennent pas résoudre les problèmes en suspens.

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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