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Arboriculture bio: informations de saison

Nouvelle  | 

Des essais de production de pruneaux sous couverture contre les intempéries ont actuellement lieu à Wintersingen BL. (Photo: (c) FiBL, Jean-Luc Tschabold)

Lors d’un cours ayant récemment eu lieu au FiBL, des informations concernant le marché des fruits bio ont été données, et des praticiens ont fait part de leurs expériences. En voilà un aperçu ci-après.

Marché des fruits à pépins
Les quantités vendues sont stables. « Nous ne produisons pas un produit qui est extrêmement recherché » dit Hans Oppikofer, de la Commission Technique Arboriculture et petits fruits de Bio Suisse. Pour les fruits à cidre, le marché paraît meilleur, ces fruits-là sont recherchés. Les surplus de stock en années très productives peuvent être bien mis en valeur grâce à la possibilité de faire des concentrés qui sont redilués par la suite. Concernant les conditions de prise en charge des pommes de table, il y a deux nouveautés:

  • La catégorie avec des prix moyens est annulée, il y a seulement la classe à 2.30.-/kg et une autre à 1.90.-/kg
  • Le calibre minimal a été augmenté à 60 mm

Cerises bio, marché et techniques de production
La situation du marché est pour l’instant bonne. La surface des cerises bio a doublé, elle s’élève aujourd’hui à 15 hectares. Une grande partie des cerises produites sont mises en valeur par la commercialisation directe. Le commerce de gros est toujours intéressé à écouler davantage de cerises bio.
«Pour la monilia sur fleurs, qui est un problème important, les fongicides bio qui étaient disponibles jusqu’en 2015 avaient une efficacité seulement partielle. A partir de 2016, le produit Amicarb (bicarbonate de potassium) est à disposition », informe Andreas Häseli, conseiller en arboriculture bio au FiBL. Pour la mouche de la cerise, les essais récents montrent qu’avec trois traitements au Neem-Azal-T/S, un effet partiel est possible; mais il n’y a pas encore d’autorisation d’utilisation pour ce produit.

Prunes bio, techniques de production
Ce fruit pose encore quelques soucis de production. Les frais des investissements sont faibles, mais le risque cultural est élevé. Le carpocapse des prunes, la moniliose ainsi que les dommages causés par la grêle rendent cette culture aléatoire. Dans un nouvel essai à Wintersingen BL, la production de prunes bio sous protection contre les intempéries est actuellement testée, et les résultats économiques d’une  telle production sont évalués. Il y a 12 variétés de prunes dans l’essai, avec et sans protection contre les intempéries en comparaison. Les premiers résultats seront publiés à la fin de 2016.

Marché des petits fruits
La culture des petits fruits s’est fortement développée au cours de ces dernières années, surtout les fraises et les myrtilles. Les surfaces de fraises ont triplé, celle des myrtilles a doublé. Les surfaces de framboises sont quant à elles restées stables. Les autres catégories de petits fruits ont une importance seulement pour les marchés de niche.

Apports de compost

Christian Vogt, paysan bio de fruits à Remigen AG, nous informe de ses expériences dans la pratique. « Jusqu’alors, nous avons beaucoup travaillé avec les engrais organiques du commerce ; maintenant, nous avons arrêté. Nous voulons désormais nous concentrer sur l’amélioration de la teneur en humus de nos sols lourds. Depuis que nous apportons régulièrement du compost, nos sols se sont améliorés, une meilleure structure de sol est constatée. La sarcleuse a besoin de moins de puissance de traction et ne laisse plus de traces de lissage. La qualité du compost est importante : il doit être absolument libre de déchets de toutes sortes et doit avoir bien mûri au préalable ».

Semis de légumineuses
Christoph Surbeck, de Weinfelden TG, raconte ses expériences avec les semis de légumineuses. Avec des semis denses de féveroles, il a pu obtenir une nette amélioration de la couche supérieure du sol. Pour ce faire, il fauche tôt avec un Ladurner (cf. en bas), puis il sème des féveroles avec un semoir à engrais et enfin il mélange les graines de féverole au sol par sarclage. Peu avant la floraison des féveroles, il les incorpore au sol. Les arbres ont apparemment profité des substances nutritives apportées par ces légumineuses.

Pour en savoir davantage
Ladurner Greenmaster (Film en allemand, YouTube)
Fruits bio (Rubrique « Marché » sur ce site internet)
Arboriculture fruitière biologique (Rubrique « Cultures » sur ce site internet)


Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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