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Nouveautés en sélection bovine biologique

On cherche mères de taureaux et veaux mâles de fermes Bourgeon

(29.07.2019) Swissgenetics va aussi proposer des taureaux bio d’IA. À partir de l’hiver prochain, les premiers veaux mâles adéquats issus du projet «Taureaux Bio d’IA» seront achetés.

Suite à la page «Projet IA Bio»

 

Film: La vache idéale pour la pâture: Swiss Fleckvieh, Brune originale, KIWI-Cross ou Grise?

(21.08.2018) Quatre éleveuses et éleveurs présentent leurs types de vaches pour la pâture (SF, OB, Kiwi-Cross, Grise) lors de la première Journée du bétail bio au Burgrain et expliquent ce qu’un élevage adapté au milieu signifie pour eux. Réalisation du film: Thomas Alföldi, FiBL.

Pour en savoir davantage

Journée du Bétail Bio 2018 (site Internet externe)

Elevage bovin bio (rubrique bovins)

Une vache bio mange volontiers et beaucoup de fourrages grossiers - Bioactualités 8|2018 (134.6 KB)

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Le taureau de pointe SF Tauron vient d’une ferme bio

(06.03.2018) Tauron, le nouveau numéro un de Swiss Fleckvieh (SF), vient de la ferme d’élevage bio Glauser-De Roche à Häutligen. En plus de la feuille de trèfle importante en bio, Tauron a le label pâturage et fromage. Tauron est issu d’une famille de vaches à grande longévité.

Sa mère Versaca est une fille de Voltaire et se trouve déjà en neuvième lactation, affichant actuellement une performance de vie de 65'107 kg avec de très hautes teneurs de 5,01 pourcents de graisse et 3,67 pourcents de protéine. Versaca a le nombre maximal de points sur le plan cantonal et, du point de vue linéaire, elle est classée VG 89. À part la mère, encore en vie, toutes les ancêtres femelles de Tauron affichent des performances impressionnantes de 11 à 15 lactations avec des valeurs extraordinaires.

Le père de Tauron est le taureau Swiss Fleckvieh bien connu Lons, qui est toujours en circulation avec une valeur d’élevage Top avec une ISET de 1144. Son IFF de 122 le fait aussi rester dans le top absolu pour les valeurs de fitness, où il brille en particulier par des valeurs de 130 pour la durée d’utilisation, de 113 pour la fécondité et de 113 pour le nombre de cellules. Le père de Lons est Kata, le premier vrai taureau de pâturage de la Swiss Fleckvieh avec de très fautes valeurs de fitness et une toujours très haute valeur d’élevage cellules de 115. La mère de Lons était Lydia, célèbre fille de Pickel. Elle a atteint presque 19 ans avec une performance de vie de 118'313 kilos de lait avec 4,03 pourcents de graisse et 3,42 pourcents de protéine. Déjà sa mère, Bläss, une fille de Kain, avait dépassé 18 ans avec une performance de vie de 103'208 kilos de lait avec des très fortes teneurs de 4,64 pourcents de graisse et 3,44 pourcents de protéine.

Tauron transmet une productivité laitière moyenne et de très hautes teneurs avec une valeur d’élevage de + 0,47 pourcents pour la graisse et de + 0,26 pourcents pour la protéine. Le flux laitier de ses filles est plutôt en dessous de la moyenne, mais il a par contre une excellente VE cellules de 113. Ses valeurs de fitness sont toutes positives. Le déroulement des vêlages est aussi positif, donc il peut aussi être utilisé pour des génisses. Avec un ITP de 123, Tauron est fort dans la transmission des caractères extérieurs. Ses filles ont une bonne configuration du bassin et beaucoup d’élégance. Il lègue des membres solides. Les mamelles, bien irriguées, ont des attaches larges et hautes. Les trayons sont de bonne longueur et sont bien placés. Tauron transmet moins de musculature et de charnure que la moyenne. Il peut être utilisé largement. C’est un enrichissement pour la sélection bovine bio.

Hans Braun, Rothrist

Taureaux avec feuille de trèfle pour la sélection bio

(31.10.2017) Il est recommandé de choisir des taureaux avec la feuille de trèfle pour avoir des vaches robustes. Quelques anciens taureaux sont aussi intéressants.

Taureaux avec feuille de trèfle (121.3 KB) (Septembre 2017)

Concernant  ce thème, un article a paru dans le Bioactualités 7|2017:

Anciens taureaux pour la sélection bio (168.2 KB)

Pour en savoir davantage

Taureaux d’insémination artificielle (même rubrique)

Anet Spengler Neff, FiBL

Eviter le recours aux taureaux TE !

(13.12.2016) Les agriculteurs qui ont des vaches Holstein et qui les inséminent ont certainement remarqué que presque tous les nouveaux taureaux à disposition sont issus de transfert d'embryons (TE). Le recours à ces taureaux n'est pas autorisé en agriculture biologique. Dans le catalogue en ligne de Swissgenetics, on trouve toutefois encore quelques taureaux non TE; mais il faut réserver la semence de la plupart d'entre eux. Les responsables de Swissgenetics disent qu'il leur est difficile d'offrir des taureaux non TE et adaptés aux besoins de l'agriculture biologique. En effet, le programme de sélection suisse des Holstein est de petite taille.

La race Holstein ne convient pas bien à un grand nombre d'entreprises bio. Voilà pourquoi il faut des solutions nouvelles. Pour les fermes bio qui veulent continuer de garder des Holstein noires et blanches, il est intéressant de recourir à la génétique néo-zélandaise. Ainsi, il est possible de sélectionner des animaux un peu plus petits, plus robustes, bien adaptés à la pâture et libres de TE.
Pour les éleveurs bio ayant des Holstein rouge, il y a en particulier les 40 taureaux indigènes et non TE, classés dans Swiss Fleckvieh, qui sont intéressants.

Dans la Montbéliarde également, l'offre en taureaux non TE est très limitée. En conséquence, de plus en plus d'éleveurs de Montbéliardes se tournent vers la génétique française de Jura Bétail. Mais attention: dans ces catalogues, les taureaux non TE ne sont d'habitude pas déclarés. Il en va de même pour les doses de semences venant d'Allemagne (par exemple pour la tachetée allemande): il faut dans chaque cas demander l'information, sinon il y a le risque que l'on utilise de la semence d'un taureau TE.

En ce qui concerne Sélect Star, cette entreprise ne déclare plus les taureaux issus d'embryon en apposant le raccourci ET à côté de leur nom; par contre, elle ajoute le logo de la marguerite à côté des taureaux non TE. Seuls les taureaux avec la marguerite peuvent être utilisés sur les fermes bio. 

Pour les races à deux fins Brune originale et Simmental, ainsi que pour la race Brune, Swissgenetics s'efforce de garder à disposition des éleveurs bio une offre abondante et de qualité de taureaux non TE et de taureaux identifiés par la feuille de trèfle; concernant les taureaux TE, à Swissgenetics ils sont clairement déclarés dans le nom de l'animal. Il est recommandé à tous les éleveurs bio de recourir à des taureaux identifiés par la feuille de trèfle, car ces taureaux ont des valeurs d'élevage concernant les critères de fitness qui sont supérieures à la moyenne; pour la race brune, ils ont également des valeurs d'élevage concernant la pâture qui sont supérieures à la moyenne. 
Anet Spengler Neff, FiBL; trad MCL

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Différences entre vaches laitières bio conçues par insémination artificielle ou naturellement

Cette étude a pour but de déterminer si et comment se différencient phénotypiquement des vaches laitières d’exploitations biologiques suisses, selon qu’elles ont été engendrées par insémination artificielle (IA) ou par monte naturelle (MN). Tous les règlements européens relatifs à l’agriculture biologique recommandent la reproduction naturelle des animaux de rente mais autorisent néanmoins l’IA. Cette étude a été menée exclusivement dans des exploitations bio qui utilisent des taureaux de la même race laitière que les vaches, tant pour l’IA que pour la MN. 594 vaches en première lactation, réparties dans 29 exploitations, ont été recrutées. Chez les vaches conçues par MN, le lait contenait moins de cellules; les durées d’intervêlage avaient tendance à être plus courtes et les rendements laitiers inférieurs comparativement aux vaches engendrées par IA. Aucune différence n’a été constatée pour les autres paramètres sanitaires étudiés. Près de 70% des taureaux utilisés pour la MN et 26% des taureaux utilisés pour l’IA (IA) ont été élevés dans la même région que leurs filles. 1,8% des taureaux IA et 30,8% des taureaux MN proviennent d’un élevage bio. Les différences observées peuvent résulter d’une meilleure adaptation des vaches conçues par des taureaux MN aux conditions environnementales locales. Toutefois, cette étude ne permet pas de déterminer si c’est le mode de fécondation ou les conditions environnementales dans lesquelles les taureaux ont été élevés qui exercent la plus grande influence.

Recherche Agronomique Suisse 7 (10) 2016 (141.2 KB)

Bien choisir ses taureaux d’IA

(05.09.2016) Ceux qui pratiquent l’insémination artificielle sur leurs vaches devraient consulter les sites internet de leurs fournisseurs de génétique pour choisir les taureaux qu’ils vont utiliser car les nouvelles valeurs d’élevage sont maintenant publiées.

On trouve les taureaux qui ont de bonnes valeurs de fitness et qui vont bien pour le pâturage en filtrant à l’aide de la feuille de trèfle. Les taureaux qui l’ont sont en effet particulièrement bons pour les fermes bio. Les critères d’octroi de la feuille de trèfle ont d’ailleurs été révisés, et elle n’est donnée qu’à des taureaux qui sont supérieurs à la moyenne pour la valeur de fitness (RBO, RB, SI > 100, SF et HO > 105) et pour la valeur d’élevage pâture (RB > 100) ou la valeur d’élevage globale (RBO > 100) ainsi que la valeur d’élevage cellules ≥ 95 (HO ≥ 100). Seuls les taureaux qui ont des valeurs d’élevage suisses peuvent avoir la feuille de trèfle. Les taureaux suisses peuvent être recommandés à toutes les fermes bio et de pâturages parce que leurs valeurs d’élevage reposent sur des vaches beaucoup plus habituées au pâturage que ce n’est le cas pour la génétique étrangère. Les performances laitières transmises par les taureaux devraient permettre à leurs descendantes d’avoir des rendements laitiers qu’il est possible de satisfaire avec les fourrages grossiers de la ferme. Les fermes qui sont déjà à la limite de ce point de vue devraient plutôt utiliser des taureaux de races à deux fins pour que le rendement laitier n’augmente plus et qu’une meilleure production de viande soit possible. Et pour sélectionner sur la longévité, il ne suffit pas de tenir compte de la valeur d'élevage pour la durée d'utilisation, il faut aussi regarder les informations sur les ascendants du taureau: sa mère et ses deux grands-mères devraient avoir fourni ensemble au minimum 14 lactations. Il faut aussi veiller à ce que les points faibles de ses propres vaches soient compensés par l’utilisation de taureaux adéquats. Et il ne faudrait pas utiliser trop souvent des taureaux «Optimis» parce que leurs valeurs d’élevage sont encore peu sûres.

Texte: Anet Spengler Neff

Informations supplémentaires
Exigences détaillées pour que les taureaux puissent avoir la feuille de trèfle (Rubrique «Bovins»)

Naturel? Monte naturelle.

(26.02.2016) La chercheuse du FiBL Anet Spengler Neff. Photo: Thomas Alföldi Cela fait-il une différence si un bovin a été engendré par monte naturelle ou par insémination artificielle? Des chercheuses du FiBL le prouvent: Oui!

Article paru dans le magazine Bioactualités 1|2016 (172.4 KB)

Nouveaux critères 2015/2016 pour le label Feuille de trèfle

(31.08.2015) Bio Suisse est propriétaire depuis 2012 du label Feuille de trèfle qui est octroyé aux taureaux d’IA particulièrement forts sur le plan fonctionnel. Ces taureaux sont particulièrement recommandés pour les éleveurs bio. Les critères d’octroi du label sont vérifiés chaque année par des groupes de sélectionneurs bio en collaboration avec le FiBL et en discussion avec Swissgenetics. Il y a quelques nouveautés pour 2015/2016.

Il reste valable pour toutes les races qu’un taureau ne peut avoir le label Feuille de trèfle que s’il n’est pas issu de transfert d’embryon et s’il dispose d’un testage suisse par la descendance. Pour les races Brune / Brown Swiss (RB/BS), Brune Originale (BO), Swiss Fleckvieh (SF) et Simmental (SI), la valeur d’élevage cellules doit atteindre au moins 95, et maintenant au moins 100 pour les races Red Holstein (RH) et Holstein Friesian (HO).

Les modifications introduites cette année touchent surtout les races RH, SF et SI. Les valeurs d’élevage pour les races RH et HO sont maintenant calculées ensemble sur une même base dont la plupart des caractères sont définis par les vaches de 6 à 8 ans des deux races. Toutes les races tachetées sont donc enfin comparables entre elles sur le plan des valeurs d’élevage. Autre nouveauté, il y a maintenant une valeur d’élevage partielle pour le fitness (IFF = indice fonctionnalité fécondité) aussi pour la race HO. Cet indice remplace l’ancien indice de fitness (IFI) pour les races RH, SF et SI. L’IFF combine la valeur d’élevage fécondité (45 %, cet indice étant constitué des valeurs d’élevage taux de non-retour (TNR), intervalle IP-IF et délai de mise en reproduction) et les valeurs d’élevage pour les cellules (25 %), la durée d’utilisation (20 %) et la persistance (10 %). Pour les races SF et SI, l’IFF reprend cependant l’ancienne pondération des caractères de l’IFI (pour la SF: cellules 29 %; durée d’utilisation 26 %; persistance 19 %; fécondité 13 %, composée à son tour de 50 % du TNR, de 50 % du délai de mise en reproduction et de 13 % de l’augmentation des performances; pour la SI: cellules 20 %; durée d’utilisation 24 %; persistance 16 %; fécondité 0 %; augmentation des performances 16 %; flux laitier de la mère 12 %; naissances normales 12 %). L’IFF est un critère important pour l’octroi de la feuille de trèfle aux taureaux d’IA. Il doit être d’au moins 105 pour les races RH, HO et SF et d’au moins 100 pour la SI (les exigences sont plus basses pour les taureaux SI parce que cette race est déjà meilleure que les autres sur le plan des caractères de fitness). Tous les critères supplémentaires utilisés auparavant pour les races tachetées sont maintenant abandonnés, ce qui permet des calculs à la fois plus uniformes et plus simples.

Les critères valables pour la Race Brune sont presque les mêmes que l’année passée, mais pour la RB et la BS ce n’est plus la valeur d’élevage globale (VEG) qui fait foi mais la nouvelle valeur d’élevage pâture (VEP) introduite en 2014. Elle doit atteindre au moins 100 pour que le taureau obtienne la feuille de trèfle. La VEP n’étant pas calculée pour la race BO, ses critères restent les mêmes que l’année passée: la VEG doit atteindre au moins 100, la VF 95 (la limite est – comme pour la race SI – plus basse puisque la race BO est déjà meilleure que la RB/BS du point de vue des caractères de fitness).

Les critères 2015 pour la feuille de trèfle sont résumés dans le tableau ci-dessous:

Race
SIIFF ≥ 100CS ≥ 95
SFIFF ≥ 105CS ≥ 95
HO/RHIFF ≥ 105CS ≥ 100
BOFIW ≥ 95CS ≥ 95VEG ≥ 100
RB/BSFIW ≥ 100CS ≥ 95VEP ≥ 100

 
Un taureau qui a déjà eu la Feuille de trèfle peut la recevoir de nouveau s’il ne tombe pas en dessous de la valeur limite pour la valeur d’élevage cellules, et cela même s’il ne satisfait plus à tous les autres critères.

Le seul inconvénient de ces nouveaux critères, c’est qu’il n’y a pas plus de taureaux labellisés Feuille de trèfle qu’avant. Ils sont en réalité trop peu nombreux – surtout pour les races HO, RH et RB/BS. Et pourtant tous les groupes de sélectionneurs bio qui ont travaillé sur ces critères étaient d’avis qu’il ne faut surtout pas les assouplir. Car cela permet aussi de montrer quelles races produisent beaucoup de taureaux particulièrement forts sur le plan fonctionnel et qui sont donc particulièrement bien adaptés pour les fermes bio.

Anet Spengler Neff

Choisir les bons taureaux pour l’IA sur les fermes biologiques

(22.07.2015) Trouver les bons taureaux  n’est pas facile, en particulier dans les Holstein et les Jersey, pour lesquels ce sont surtout des taureaux ET provenant des USA qui sont disponibles. Ci-après sont résumées les meilleures options pour les différentes races.     

Les vaches bio doivent produire du lait surtout avec le fourrage présent sur l‘exploitation ; elles doivent vivre longtemps et être en bonne santé. Les buts d’élevage pour les troupeaux laitiers bio peuvent être définis comme suit : la productivité laitière doit être en adéquation avec la qualité moyenne du fourrage présent sur la ferme et avec un complément de maximum 10 % de concentrés ; les critères de santé et de fécondité doivent se situer au-dessus de la moyenne de la race.

Taureaux avec la «feuille de trèfle»

Dans les catalogues, il est recommandé de choisir des taureaux identifiés par une feuille de trèfle. Ce label est attribué à des taureaux qui sont bien notés pour les caractères de fitness et de santé ; mais il ne concerne pour le moment que les animaux des races Brune (RB, BS et OB) et Tachetée rouge (SI, SF et RH). Pour les autres races, il faut soi-même chercher les taureaux intéressants sur le plan des caractères fonctionnels (= fitness et santé). Cela veut dire que leur valeur d’élevage pour ces caractères doit être plus élevée que 100, en particulier pour les caractères qui ne sont pas encore suffisants dans le troupeau ou pour la vache à inséminer.

Concernant la morphologie, il faut viser une poitrine large et des flancs profonds, car c’est essentiel pour des vaches qui sont de bonnes consommatrices de fourrages grossiers. De même, la hauteur de la paroi des onglons et l’attache du pis devraient  être supérieures à la moyenne.

Si la production laitière des vaches du troupeau est déjà élevée (moyenne d’étable supérieure à 7500 kg), il faut se demander s’il est possible de continuer à augmenter cette productivité avec les fourrages disponibles sans accumuler les problèmes de santé et de fécondité. Dans cette situation, bien des producteurs bio ne souhaitent en fait pas augmenter davantage la productivité laitière ; cela ne serait pas forcément rentable, car les frais de fourrage et de vétérinaire vont augmenter.
Il ne faut donc choisir que des taureaux qui, pour la valeur d’élevage lait (en kg), se situent en dessous de + 400 kg. Entre – 400 kg et + 400 kg, ils sont à peu près dans la moyenne de la populatio; malheureusement, il n’y a pas de tels taureaux dans la race Holstein.

Pas de taureaux venant des USA et du Canada

Les fermes bio devraient si possible recourir à des taureaux suisses, parce que ceux-ci viennent de fermes qui par tradition pâturent davantage et mangent moins de fourrages concentrés que la plupart des entreprises d’élevage à l’étranger. Les taureaux provenant de Nouvelle Zélande remplissent aussi ces critères ; par contre, les taureaux des USA et du Canada ne les remplissent pas du tout.
Idéalement, les fermes bio pourraient utiliser des taureaux provenant d’autres fermes bio, mais il n’y en a pour le moment pas beaucoup : chez Swissgenetics, on trouve Rico (OB), Kai (OB), Ophir (SF) ; et chez Triple Genetics, il y a  Michael (SF).

Catalogues en ligne

Etant donné que les taureaux ET ne peuvent pas être utilisés sur les fermes bio, le choix de taureaux  est plutôt restreint pour les races Holstein, Montbéliarde et Jersey. Toutefois, dans les catalogues en ligne des fournisseurs de génétique, on trouve un choix plus grand que dans les catalogues sur papier.  Swissgenetics offre 66 taureaux Holstein (dont 41 sont suisses; presque tous ces taureaux transmettent de très hautes productivités laitières), 23 taureaux Jersey (dont aucun ne vient de Suisse), et 14 taureaux Montbéliard (dont un vient de Suisse), qui ne sont pas des taureaux ET.

En passant par la Fédération des Sélectionneurs de Bétail Bovin ( www.fsbb.ch ), on a accès à un choix plus grand de taureaux non issus de transfert d’embryon . Cette organisation travaille d’ailleurs avec le fournisseur de génétique Jura bétail ( www.jura-betail.fr ) . Il y a aussi l’entreprise Select Star ( www.selectstar.ch ) qui offre ces doses de semence ; il suffit de les lui demander expressément.

Les taureaux de Nouvelle Zélande des races Jersey et Holstein sont particulièrement intéressants pour les producteurs bio, car venant habituellement d’exploitations qui pâturent beaucoup ; dans la gamme sans ET, Swissgenetics offre 4 taureaux Jersey et 8 taureaux Holstein néozélandais.

Anet Spengler, FiBL

Pour en savoir davantage

Toureax d'IA (rubrique Elevage bovin bio)

www.swissgenetics.ch

Race brune: les caractères fonctionnels prennent davantage d'importance que par le passé

(19.08.2014) Braunvieh Schweiz a révisé ses valeurs d’élevage. Les caractères purement productifs perdent de l’importance – au bénéfice de caractères comme la fécondité, le nombre de cellules et la persistance.      

Braunvieh Schweiz a révisé la valeur d’élevage globale (VEG) pour la race Brune (RB). Et c’est la première fois qu’il y a une VEG spécifique pour la race Brune originale (RBO). Le but était que les nouvelles valeurs d’élevage montrent mieux les points forts fonctionnels des taureaux et de diminuer un peu la pondération des performances de production. La  fécondité revêt  une  importance particulièrement  grande  avec  15  pourcent pour la RB et 14 pourcent pour la RBO. La VEG de la RBO tient compte non seulement de la performance laitière et des caractères fonctionnels, mais aussi des performances d’engraissement. Charnure  et  accroissement  net  des veaux  et  bœufs  d’étal  contribuent  à  la VEG avec 20 pourcent au total. La VEG des deux races ne tient plus compte de la grandeur de l’ossature afin de contrer la  pression  de  sélection  vers  des  bêtes grandes et lourdes. Allant tout à fait dans la direction de la production laitière basée sur les herbages, une nouvelle valeur d’élevage pâture (VEP) a été créée pour donner davantage de poids aux caractères importants  pour  l’élevage au pâturage: dans la VEP, la fécondité et le nombre de cellules sont pondérées plus fortement et la quantité de protéine moins fortement que dans la VEG. Le poids corporel, un indice tiré des valeurs d’élevage pour la hauteur à la croupe, la profondeur du corps et la longueur du bassin, est pondéré négativement dans la VEP car les vaches petites et compactes mettent mieux en valeur les fourrages grossiers et ont une meilleure efficience de la production laitière. La pondération de ce caractère est de 10 pourcent. 

La valeur globale écologique devient superflue

La fédération Braunvieh Schweiz a pensé supprimer totalement la valeur de fitness (VF) à cause de la VEP. Le groupe des éleveurs bio de la race Brune, qui étudie les questions concernant la section de la Brune sur mandat de Bio Suisse, s’est cependant opposé à cette suppression. Les sélectionneurs bio voient en effet dans la VF pure d’un taureau, donc sans caractères de productivité, une information intéressante qu’on ne devrait pas perdre. Le groupe a par contre trouvé que ce ne serait pas une grande perte de supprimer la valeur d’élevage globale écologique (VEGE) vu que la nouvelle VEG et la nouvelle VEP tiennent très largement compte des souhaits qui ont mené en 2000 à la création de la VEGE. On voulait en effet alors donner moins de poids au rendement laitier et davantage aux  caractères  fonctionnels. Le groupe a donc décidé avec le FiBL et Braunvieh Schweiz de ne plus publier la VEGE pour la Brune et de conserver la VF. Une nouvelle pondération des caractères pour la VF a été discutée ensemble: le poids du flux laitier diminue tandis que celui de la persistance et du nombre de cellules augmente, et les membres font maintenant partie de la VF. 

Modification des critères pour le logo de la feuille de trèfle

Vu que la VEGE et la VE cellules étaient jusqu’à maintenant les principaux critères pour octroyer la feuille de trèfle à des taureaux d’IA de la race Brune, de nouveaux critères ont dû être définis: à partir de la nouvelle estimation des valeurs d’élevage en août 2014, le label feuille de trèfle est maintenant donné  aux taureaux RB qui ont une VF > 100, une VEG > 100 et un VE cellules > 95. Ces valeurs sont les mêmes pour les taureaux RBO sauf la VF > 95, plus basse parce que la base est nettement plus haute pour la RBO que pour la RB. Ces critères pour l’octroi de la feuille de trèfle sont tout d’abord valables pour cette année, mais pour l’année prochaine ils seront réexaminés en détail et réadaptés si nécessaire.

Anet Spengler Neff, FiBL

Pour en savoir davantage

Elevage bovin bio (même rubrique)

Vaches laitières adaptées aux conditions locales

(25.04.2014) Pour la production de lait et de viande basée sur les herbages et en agriculture bio, les bovins devraient être sélectionnés de manière à être bien adaptés aux conditions locales, en particulier aux fourrages de base que la ferme peut produire. Des instruments de vulgarisation sont à disposition pour évaluer l’adéquation des vaches à leur milieu.

Les vaches doivent subvenir correctement à leurs besoins et produire du lait et de la viande avec le fourrage grossier de la ferme. Les organes des bovins sont faits pour digérer de la cellulose. Et selon le label Bio Suisse, la part de concentrés est limitée à maximum 10 % de la ration totale. Or la qualité des fourrages et les conditions locales varient beaucoup d’une ferme à l’autre. Voilà pourquoi il faut disposer de différents types de vaches pour produire du lait ou de la viande sur la base d’herbages.

Quelle vache pour quelles conditions locales?

C’est en principe assez facile de répondre: la production journalière de lait par animal devrait correspondre au potentiel de production de lait du fourrage de la ferme (y compris les 10 % de concentrés). Mais on ne peut pas faire tout le temps ce calcul, et la gestion de l’affouragement et la capacité d’adaptation des vaches jouent aussi un rôle. Voilà pourquoi le FiBL a développé un «Formulaire d’évaluation pour une sélection de vaches laitières conforme aux conditions locales»*, à l’aide duquel on peut estimer l’adéquation de chaque troupeau à son milieu. Il est constitué d’un questionnaire concernant le troupeau et d’un questionnaire concernant l’exploitation agricole. La réponse à chaque questionnaire fournit des points. Si les conditions de production sont excellentes, le nombre de points est élevé pour l’exploitation, on peut produire du fourrage de qualité et élever des animaux assez exigeants et à hautes performances. De même, en présence d’animaux à haute productivité, on a un nombre de points élevé pour le troupeau.

Si le nombre de points du troupeau est plus élevé que le nombre de points de l’exploitation, cette ferme ne peut pas bien répondre aux besoins des animaux. Et dans la situation contraire, l’exploitation n’utilise pas tout son potentiel de production. Il faut donc tendre à un équilibre entre les points de l’exploitation et les points du troupeau.

Santé animale et adaptation au milieu vont ensemble

Dans le cadre du projet „Sélection bio dans les Grisons“, qui a été conduit sur 99 exploitations, les fermes avec un équilibre entre l’évaluation du troupeau et l’évaluation des conditions locales avaient un nombre de traitements vétérinaires par animal inférieur, une durée d’utilisation des animaux supérieure et un intervêlage plus court que les exploitations avec des animaux trop exigeants en regard de ce que pouvaient leur offrir les conditions locales. Les résultats concernant l’intervêlage ont également été confirmés dans une autre étude du FiBL portant sur 72 exploitations bio.

Que faire en cas de déséquilibre?

Si le troupeau exige davantage que ce que les conditions locales peuvent offrir, l’éleveur peut faire évoluer son type de vaches en direction d’une vache à deux fins, en croisant ses animaux avec une race adéquate pour cela, ou bien en achetant des animaux (veaux d’élevage) d’une telle race. Il peut également tenter d’améliorer les conditions de l’exploitation, par exemple en utilisant de manière plus ciblée les différents fourrages de base. Ces fourrages doivent être stockés et accessibles séparément, et les balles d’ensilage de différentes provenances et qualité doivent être identifiées comme telles. Il faut avoir assez d’animaux consommant du fourrage grossier autres que les vaches laitières, de manière à pouvoir réserver les meilleurs fourrages aux vaches, surtout durant les cents premiers jours de la lactation. Enfin il faut prendre tout le temps nécessaire pour fourrager les vaches de manière ciblée et individuelle.

Si l’on sélectionne les vaches sur leur aptitude à bien valoriser le fourrage grossier, il est important de vérifier leur état d’embonpoint (BCS*). Toutes les vaches devraient être évaluées lors de la mise-bas et des chaleurs (50 à 100 jours après la mise-bas). La différence entre les deux notes ne devrait pas dépasser 0.5 points. Aucune note ne devrait se situer en dessous de 2.5, car les vaches qui maigrissent fortement au début de la lactation sont davantage sujettes aux maladies et ont souvent des problèmes de fécondité. Ces signes montrent que ces vaches n’arrivent pas à bien s’adapter aux fourrages présents sur la ferme. D’autres signes d’une vache qui peut bien valoriser les fourrages grossiers sont une bonne persistance de la lactation, des flancs profonds, une poitrine large et un très bon appétit. Les taureaux devraient être choisis en fonction de leurs valeurs d’élevage relative aux caractères fonctionnels. Pour la persistance, le nombre de cellules et le Intervalle vêlage-IA 1, ils devraient être dans la moyenne ou en-dessus ; pour la largeur de la poitrine, la profondeur des flancs et la durée d’utilisation, ils devraient être dans la moyenne ou très légèrement en-dessous ou en-dessus. La valeur d’élevage pour la performance laitière devrait être en adéquation avec le potentiel moyen de production laitière du fourrage de base de la ferme.
Anet Spengler Neff, FiBL

*Téléchargement et plus d’informations

Elevage bovin bio (même rubrique)

Recherchée: La bonne vache à fourrages grossiers

(18.10.2013) Diminuer les quantités d’antibiotiques et de concentrés est actuellement un but important de la production animale biologique. Les troupeaux laitiers ont de gros potentiels au niveau de la génétique. D’un côté de nombreuses fermes peuvent améliorer l’adaptation de leurs bêtes à leur base fourragère, et de l’autre il faudrait axer davantage la sélection sur la santé et la valorisation des fourrages grossiers.

Article paru dans le bio actualités 8/2013 (290.7 KB)

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Swiss Expo: Petit mais beau, le show bio!

(26.04.2012) Quelques éleveurs bio engagés viennent toujours présenter leurs vaches à la Swiss Expo de Lausanne. Bonne santé, longévité et robustesse doivent être les caractéristiques principales des vaches bio.

Article paru dans le bio actualités 3/2013 (90.1 KB)

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La sélection génomique est-elle une chance également pour les exploitation bio?

(17.12.2012) La sélection génomique permet une sélection plus précoce et mieux ciblée des taureaux. Mais elle stimule actuellement nettement plus les performances de production que les caractères fonctionnels car il n’y a pas encore suffisamment de valeurs d’élevage génomiques à disposition pour ces derniers. En effet, on a utilisé jusqu’à aujourd’hui en Suisse les valeurs d’élevage conventionnelles d’ascendance et par la descendance pour tous les caractères. La sélection génomique apportera quelque chose dès qu’elle inclura les caractères fonctionnels à large échelle (cette année, il y a déjà bien plus de valeurs d’élevage génomiques pour les caractères fonctionnels, ce qui est réjouissant). Un autre problème est lié aux races : jusqu’à maintenant, pour les races Brune originale et Simmental, il n’y a pas de valeur d’élevage génomique. Or il s’agit là précisément des races que l’on rencontre le plus souvent sur les exploitations bio, du moins en Suisse allemande.

Exploitations avec monte naturelle

La possibilité de typage génomique est certainement positive pour les exploitations recourant à la monte naturelle, pour autant que l’exploitation bio en question dispose d’une race pour laquelle le typage est possible. Dans ce contexte, il est important que l’on tienne également compte de la valeur d’élevage ascendance du taureau et des résultats ultérieurs de sa descendance, et que l’on calcule des valeurs d’élevage combinées, de manière à ne pas se baser seulement sur la valeur d’élevage génomique. Pour les éleveurs, ce qui est le plus utile, c’est de typer les veaux dont on ne connaît pas encore les propres performances. Une valeur d’élevage combinée peut par exemple faciliter la sélection chez les veaux jumeaux. Mais une bonne observation du veau reste très importante.

Typage génomique

Les éleveurs des races Brown Swiss, (Red) Holstein et Swiss Fleckvieh peuvent faire estimer les valeurs d’élevage génomiques directes (VEGD) de leurs animaux en prélevant un échantillon de poils, de mucus nasal ou une dose de sperme et en remplissant le formulaire de commande de la fédération d’élevage, puis en envoyant le tout à Qualitas AG à Zoug. En Suisse, les VEGD sont combinées avec les valeurs d’élevage traditionnelles pour former les valeurs d’élevage génomiques optimisées (VEGO).

Elevage adapté au site

Les performances de nos races laitières ont pratiquement doublé en l’espace de cinquante ans. Vu que l’affouragement complémentaire est limité sur les exploitations bio – ce qui joue un rôle particulièrement important en montagne – la génétique doit être adaptée à la base fourragère du site de production. Pour savoir comment y parvenir, celles et ceux qui comprennent l’allemand peuvent télécharger gratuitement la fiche technique « Biomilchviehzucht im Berggebiet », (ou «Elevage des vaches laitières en région de montagne», pas encore traduite en français), sur la boutique du FiBL.

Fiche technique en allemand « Biomilchviehzucht im Berggebiet » (FiBL Téléchargements et boutique en ligne)

Texte adapté par Maurice Clerc à partir d’un interview d’Anet Spengler par Matthias Roggli dans la Revue UFA 9/2012.

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Race Brune: Jusqu’où peut-on aller avec les croisements?

(15.02.2012) De nombreuses fermes laitières suisses font augmenter la proportion de sang de la Brune originale dans leurs troupeaux de Brune, leur but étant avant tout d’améliorer la rusticité de leurs vaches. Les sélectionneurs acceptent alors une légère baisse des rendements laitiers. Une étude lancée par le FiBL donne à penser que, au lieu de faire des croisements, on peut tout aussi bien miser sur la Brune originale pure.

Article paru dans le bio actualités 1/2012 (452.1 KB)

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Swiss Expo: Présentation des vaches bio

(15.02.2012) Le gotha de l’élevage bovin suisse et de nombreux intéressés venus de l’étranger se sont retrouvés du 17 au 20 janvier à Lausanne pour l’exposition de bétail Swiss Expo. Le dimanche matin, la présentation de vaches bio de différentes races aura été un sympathique petit moment fort de cette Swiss Expo.

Article paru dans le bio actualités 1/2012 (780.5 KB)

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Sélection laitière: Choisir les meilleures performances de vie

(19.09.2011) Les deux sélectionneurs suisses de la Swiss Fleckvieh Christian Kropf et Hans Braun font de la sélection bio depuis longtemps. Avec leurs familles de vaches et leurs propres taureaux de monte naturelle, ils fournissent une importante contribution à la sélection durable pour la Swiss Fleckvieh en particulier et pour l’agriculture biologique en général. Tous deux pratiquent la sélection en collaboration avec d’autres éleveurs. La création de ce genre de «cercles de taureaux» serait souhaitable.

Article paru dans le bio actualités 7/2011 (816.6 KB)

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Les Grisons veulent adapter leurs vaches bio aux conditions locales

(06.01.2010) Adapter la production laitière aux conditions locales et aux besoins des animaux est important du point de vue écologique et économique. Surtout en agriculture biologique, puisqu’elle met l’accent sur des cycles des éléments nutritifs moins ouverts. Mais à quel point la production laitière biologique est-elle adaptée aux conditions locales et aux besoins des animaux, par exemple dans les Grisons? Le FiBL, le LBBZ Plantahof et Bio Grischun ont voulu le savoir de plus près.

Article paru dans le bio actualités 10/2010 (356.7 KB)

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Taureaux Tachetée rouge: nouveaux critères pour l'obtention de la "Feuille de trèfle"

(10.11.2010) Un groupe de travail de sélectionneurs bio a proposé des modifications des critères d'octroi de la "Feuille de trèfle. Cela concerne les taureaux Tachetée rouge. Swissgenetics a accepté ces modifications. Les nouveautés sont résunmées ci-dessous.

La valeur d'élevage pour le nombre de cellules doit obligatoirement se trouver en-dessus de 95 (sur la base Swiss Fleckvieh).

Si le IFI est égal ou supérieur à 115, le taureau reçoit la feuille de trèfle. Si le IFI se situe entre 104 et 115, au moins 7 critères supplémentaires doivent être remplis (production de vie des parents et critères extérieurs). Si le IFI est inférieur à 105, le taureau ne reçoit pas la feuille de trèfle. Si aucun IFI n'est disponible, au moins 8 critères supplémentaires doivent être remplis.

Critères de choix des taureaux d'IA

Article paru dans le bio actualités 2/2011 (368.0 KB)

Anet Spengler, FiBL

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Nouveau projet pour encourager la sélection de familles de vaches

Le FiBL et Demeter Bavière démarrent un projet de suivi de l’introduction de la «sélection de lignées sur la base de familles de vaches» ou «sélection de familles de vaches» dans les fermes bio. Éleveurs intéressés, lancez-vous!

Article paru dans le bio actualités 3/2010 (127.1 KB)

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Les taureaux d’IA bio, ça existe!

Les éleveurs qui utilisent des taureaux provenant d’élevages conventionnels limitent peut-être l’aptitude de leurs jeunes bêtes aux conditions bio, puisque seule la partie maternelle de la génétique des descendants est bien adaptée à la ferme bio. Il existe heureusement des taureaux d’IA sélectionné sdans des élevages bio de longue date. En voici quelques-uns.

Article paru dans le bio actualités 2/2010 (184.4 KB)

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Dernière mise à jour de cette page: 29.07.2019

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