Archives Bioactualités 2021

Produire biologiquement, aussi pour le bien du climat

La crise climatique est devenue, surtout pour ceux qui travaillent avec la nature, une réalité palpable. Dans les articles de fond de ce nouveau numéro du magazine Bioactualités, des agricultrices et des agriculteurs témoignent des dégâts que les événements météorologiques extrêmes ont causés à leurs cultures. L’agriculture en subit les conséquences, mais en même temps elle fait aussi partie du problème – et peut proposer des solutions. Ce Bioactualités parle du débat sur l’objectif de Bio Suisse «Agriculture biologique climatiquement neutre en 2040», mais aussi de l’étude préliminaire menée conjointement avec le FiBL, qui a pour but de fournir des bases sur quand et comment l’agriculture biologique peut devenir un modèle pour toute l’agriculture en atteignant la neutralité climatique.

Les vaches sans cornes sont toujours appréciées – aussi dans les fermes bio. Il y a depuis longtemps une possibilité d’épargner l’écornage aux animaux, c’est la sélection sur l’absence de cornes.

Et un tout autre thème: L’industrie conventionnelle moderne des denrées alimentaires utilise de très nombreux procédés de transformation. Dans le cadre du projet international ProOrg, un nouveau guide a été développé pour aider l’industrie alimentaire hypertechnologique à trouver des procédés biocompatibles. Car le cahier des charges de Bio Suisse stipule que les produits bio Bourgeon doivent être transformés avec ménagement.

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Homme et animal: Contact à égalité

La relation entre l’homme et l’animal se modifie, le bien-être animal devient de plus en plus important. Cette évolution aplanit la voie pour l’émergence de nouvelles méthodes dans la production animale – et ce nouveau numéro du Bioactualités présente des approches de ce genre qui sont depuis quelques années de plus en plus appréciées dans les fermes bio. Et l’article «À la découverte dans la porcherie», consacré aux zones à fouir pour les cochons, est lui aussi centré sur le bien-être animal. L’article «Semer l’échange, récolter la durabilité» présente quant à lui un projet qui, à l’aide de la méthode SMART développée par le FiBL et en prenant l’exemple des céréales panifiables, documente la durabilité de toute une filière d’approvisionnement et met en réseau les entreprises concernées.

Et il se passe beaucoup de choses cet automne: Ce numéro du Bioactualités présente quelques événements clés pour le secteur bio comme le Sommet Bio sur les filières régionales de création de valeur et le Symposium Bio sur le thème «Agenda 2050 pour la durabilité et la consommation». Et il y a, last but not least, la présentation de l’ordre du jour de l’Assemblée des délégués de Bio Suisse et d’une grande nouveauté concernant sa diffusion en direct.

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Les 40 ans de Bio Suisse

Ce Bioactualités est une édition spéciale consacrée au jubilé des 40 ans de Bio Suisse. L’introduction nous mène de jalons en jalons à travers l’histoire mouvementée de la Fédération – depuis sa création en 1981 jusqu’à aujourd’hui, et des interviews donnent la parole à Regina Fuhrer-Wyss, jusqu’à présent la seule femme à voir présidé Bio Suisse, mais aussi à l’actuel duo aux commandes, le président Urs Brändli et le directeur Balz Strasser.

Ce sont cependant les paysannes et paysans Bourgeon qui se voient attribuer le plus d’espace: Six portraits transgénérationnels réalisés dans les quatre régions linguistiques de notre pays parlent de quatre décennies d’agriculture biologique et de différentes manières d’aborder l’avenir. Ces fermes à la fois pionnières et en devenir représentent en quelque sorte les près de de 7500 fermes Bourgeon qui façonnent le mouvement bio au jour le jour.

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Le problème des plantes problématiques

Le thème à la une de ce numéro du Bioactualités traite des plantes problématiques sur les pâturages alpins et d’estivage. Alors que les fermes bio se coltinent beaucoup de travail à la main, les alpages et exploitations d’estivage conventionnelles ont le droit d’utiliser des herbicides. Le manque de pâturages d’estivage certifiés bio et l’obligation d’estiver imposée par certaines communes des régions de montagne sont des raisons qui expliquent pourquoi de nombreuses bêtes bio pâturent en été sur des pâturages conventionnels. Une contradiction, certes, mais elle est incontournable pour de nombreux producteurs bio.

L’avoine est une culture dite assainissante ou purifiante, qui va bien dans les sols meubles et qui constitue un autre thème agronomique important de ce Bioactualités. Il y a aussi de nouvelles impulsions qui sont importantes dans la production animale: Les systèmes créatifs pour les élevages porcins sont au centre du projet Power auquel participent des producteurs danois, italiens et suisses. Ce numéro du Bioactualités présente en outre les lauréats du Prix du Vin Bio Suisse, les possibilités de diminuer les concentrés et les raisons qui expliquent pourquoi le très vorace scarabée japonais menace les vignes tessinoises.

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Un Bourgeon aussi bon que les contrôles

Dans ce nouveau numéro, le Bioactualités assiste à un contrôle bio et en parle du point de vue de la contrôleuse Pascale Strauss, qui rend hommage à la passion et au grand travail des agricultrices et agriculteurs. Bien connaître la réglementation Bourgeon et appliquer chaque année de nouvelles modifications est exigeant et nécessite beaucoup d’engagement. Une chose est claire: Il faut absolument des contrôles stricts pour garantir la crédibilité de la marque Bourgeon et donc la confiance des consommatrices et consommateurs dans les produits bio.

Toujours plus de fermes bio explorent de nouvelles formes de vente directe dont la gestion est facilitée par des plateformes en ligne et des systèmes informatisés d’abonnements. Comme par exemple la ferme de l’Eichhof à Spins BE, ce que montre l’article «Quand les récoltes ne font pas détours». Les Schweizer, de Brunnadern SG, fournissent eux aussi du travail pionnier en s’aventurant dans l’aventure de l’élevage de dindes reproductrices bio et en déclenchant la nécessité d’élaborer les premières directives de Bio Suisse pour ce genre de productions. Ce numéro du Bioactualités parle aussi de la plantation de la betterave sucrière, des risques des nouvelles technologies génétiques et de la problématique des résidus de pesticides dans les denrées alimentaires bio.

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Une Journée du Bétail Bio virtuelle

Le thème à la une de ce nouveau numéro du Bioactualités est consacré à la Journée suisse du Bétail Bio du 10 juin. Elle se déroulera entièrement en ligne et apportera des réponses à des questions pratiques comme par exemple: Qu’est-ce que les mélanges fourragers ont à voir avec le changement climatique, pourquoi la sélection en fonction des conditions locales permet d’obtenir la vache de pâture idéale et pourquoi l’entretien des onglons est avantageux aussi bien pour les bêtes que le porte-monnaie. Cet événement sera en partie diffusé depuis la ferme bio de la famille Saucy à Develier JU qui est présentée dans ce Bioactualités. Il y a aussi bien sûr toutes les informations nécessaires pour se connecter en direct ou en différé.

Ce nouveau numéro vous parle aussi de deux femmes qui s’engagent pour davantage de durabilité dans le secteur de la mode en fabricant des sacs en cuir bio. Du côté des champs il y a des nouvelles au sujet du quinoa et de l’amarante, ces pseudocéréales aux exigences nombreuses et variées qui donnent bien du fil à retordre aux premiers paysans et paysannes bio qui relèvent le défi de ces cultures. Et finalement le magazine Bioactualités résume les discussions et décisions de l’Assemblée des délégués des organisations membres de Bio Suisse.

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Mettre fin au massacre des poussins

En Suisse, trois millions de poussins mâles de lignées de ponte sont tués le jour de leur éclosion – dont presque un quart de poussins bio. Les délégués de Bio Suisse doivent statuer cet automne sur une stratégie pour arrêter ce massacre. Vous pouvez lire dans les articles à la une de ce numéro quelles options sont sur la table et où des jeunes coqs grattent déjà dans leur litière.

Les derniers mois nous montré l’immense portée que peuvent avoir les conséquences des maladies que les animaux transmettent aux hommes. Nous vous présentons dans l’article sur les zoonoses les pathogènes infectieux les plus importants ainsi que les mesures d’hygiène qui protègent d’une contamination.

Le changement marque tout ce Bioactualités. Nouvelle association pour le vin naturel, impulsions pour davantage de bio dans la restauration collective, argumentations au sujet des initiatives contre les pesticides et pour l’eau potable rendent palpables les mutations en cours dans l’agriculture biologique. Dans les champs aussi nous sommes aux prises avec de nouvelles stratégies, par exemple avec le changement de produits phytosanitaires contre le doryphore. Et enfin nous vous informons sur les thèmes et l’ordre du jour de l’Assemblée des délégués du 14 avril 2021.

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À propos de la protéine et du prix du blé

Quand on parle de qualité du blé panifiable, on ne peut pas éluder la question de sa teneur en protéines car elle est corrélée avec celle en gluten humide. Et celle-ci est essentielle – surtout pour la réussite des processus industriels de panification. La teneur en protéine du blé participe aussi à la détermination du prix au producteur. Les articles à la une du nouveau numéro du Bioactualités thématisent le système du paiement du blé à la protéine et donnent la parole à des acteurs de la transformation meunière et boulangère artisanale et industrielle.

Ce numéro parle aussi du nouvel essai de longue durée installé à Frick, dans lequel le FiBL étudie depuis 2002 les possibilités d’améliorer l’humification et la fertilité des sols. De nombreux changements qui interviennent dans les sols prennent du temps, et c’est pour ça que les essais de longue durée sont si importants et si précieux. L’équipe du projet présente les résultats des premières années.

Vous pourrez aussi lire un article sur la prévention du gel en viticulture, un sur le zèle des chiens de berger dans leur travail à la ferme et un sur un amandiculteur suisse. Et enfin nous vous présentons Kingboy et Jansrud, les deux premiers taureaux d’IA bio qui vont bientôt figurer au catalogue de Swissgenetics.

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Plus de recherche bio? Ça ne va pas de soi!

Le «FiBL-Aktuell» a été publié la première fois en 1992 comme feuille d’information de l’Institut de recherche de l'agriculture biologique FiBL. Dès l’année suivante il s’appelle «Bio-aktuell». Le «Bioactualités» paraît en français pour la première fois en 1994. Le Magazine du mouvement bio fête cette année ses 30 ans d’existence et revient sur ces décennies mouvementées. Débats, vulgarisation, conseils et visions: Nous vous parlons de tout le chemin parcouru par notre magazine.

Nos articles de fond sur la recherche bio montrent le rôle important de la recherche participative. Les essais «on farm» permettent en effet à la recherche et à la pratique d’avoir des échanges directs, et ils assurent aussi les transferts de connaissances – dans les deux sens. Cela est également encouragé par la Confédération, et la politique contribue fortement à décider combien d’argent est attribué à la recherche bio. En tant que cheffe ou chef d’exploitation, participer à des essais pratiques vous permet de vous investir directement pour la recherche bio. Certaines formalités importantes doivent être respectées pour le faire, et vous les trouverez dans l’article sur les autorisations d’essais.

Vous pouvez aussi lire dans ce Bioactualités un reportage sur l’agroforesterie, un article sur les résultats du projet «Porc Bio 100.0» et un autre sur la prolongation du moratoire sur les OGM. Nous revenons aussi sur l’histoire et les rôles de la coopérative Progana, et un article décortique les tenants et aboutissants de la production de l’huile de palme bio Bourgeon.

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La liste des intrants 2021

Vous trouverez en annexe de ce numéro la liste des intrants 2021 pour l'agriculture biologique en Suisse. Ce document peut également être obtenu sous forme de fichier PDF:

La liste des intrants 2021 (Boutique du FiBL)