Les réseaux d’écosystèmes favorisent la faune sauvage

Les réseaux de biotopes et de petits éléments écologiques jouent un rôle décisif pour le maintien d’une faune animale et entomologique diversifiée. Les réseaux d’éléments paysagers permettent en effet aux animaux de se déplacer dans un rayon plus étendu et donc d’assurer les échanges entre diverses populations.

Comment une ferme prise individuellement peut-elle relier entre eux des éléments écologiques? Par exemple, deux prairies extensives isolées ou deux haies éloignées l’une de l’autre peuvent être reliées par des petits éléments écologiques comme des tas de pierres ou de branches où la faune sauvage peut trouver refuge et nourriture et qui servent de biotopes-relais entre deux éléments écologiques plus grands.

Les gros tas de pierres exposés au soleil sont des biotopes idéaux pour les partenaires importants de l’agriculture biologique que sont les insectes, les belettes ou les hermines. Les troncs d’arbres et les souches sont aussi de grande valeur: les galeries creusées par les larves de coléoptères dans le bois mort servent de nurseries aux abeilles sauvages, et les grands tas de branches sont aussi des biotopes-relais intéressants pourvus qu’ils soient eux aussi placés dans des endroits ensoleillés. Ils doivent être assez grands (2 mètres de hauteur), et il faut les recharger régulièrement avec du bois frais pour remplacer celui qui se décompose. Les tas de branches peuvent par exemple permettre aux reptiles de pondre leurs œufs, aux hérissons d’hiberner ou d’élever leurs petits. On devrait aussi laisser çà et là des arbres morts – pour autant bien sûr qu’ils ne risquent pas de tomber sur quelqu’un. Ils abritent en effet de nombreux insectes et permettent à des oiseaux comme la sittelle torchepot, le pivert ou le grimpereau d’y trouver leur nourriture.

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