Particulièrement dans la phase de croissance en mai et juin, des périodes sèches mènent vers de grandes pertes de rendement. Bien que le printemps 2016 ne fasse pas penser au manque d’eau, le fait d’irriguer dans beaucoup de régions vers la fin de la période de végétation devient actuel. En raison du changement climatique, les météos extrêmes (soit une sécheresse, soit une humidité continuelle) sont encore plus fréquents. L’irrigation est, à côté de la sélection variétale, une possibilité importante d’influencer la croissance de la culture. L’approvisionnement optimal en eau des pommes de terre dépend de la pluviosité naturelle, du type de sol, de la part de la matière organique dans le sol et des besoins des plantes. Un sol lourd a une plus grande capacité de stockage : pour 10 cm de profondeur, environ 25 mm d’eau peuvent être stockés. Cependant, de tels sols ne conviennent pas pour la culture de pommes de terre. Les sols sablonneux, qui peuvent emmagasiner seulement 10 mm d’eau pour 10 cm de profondeur, ont la capacité de stockage la plus faible.
Le moment où la culture de pomme de terre a le plus besoin d’eau, à savoir environ 140 mm, se situe entre la fleur et la maturation. Mais comment et à partir de quand doit-on arroser ? A part les questions techniques, il faut clarifier la rentabilité d’une irrigation et la question de l’accès à l’eau. La période hivernale qui est un peu plus calme, peut être utilisée pour vérifier si une irrigation sur sa propre exploitation peut être envisagée et quel système convient le mieux à l’exploitation.
Pommes de terre (sur ce site internet)
Marché des pommes de terre (sur ce site internet)
Trad: JPE/MCL