Réduire son quota si nécessaire.
Ce passage peut impliquer la réduction momentanée de la surface de betterave précédemment produite, et un certain nombre d’autres changements dans la rotation de cultures (voir dossier dans l’AGRI du 10 juillet 2009). Il est conseillé de ne pas produire plus qu’un ou deux wagons de betteraves pendant les deux premières années, à savoir maximum 1 à 2 ha. Cela permet de se faire la main avec la technique culturale bio et de minimiser les risques de pertes financières. Car durant ces deux années, dites « de reconversion », on produit bio mais on vend au prix conventionnel. Les différentes démarches des milieux professionnels pour obtenir un prix intermédiaire entre bio et conventionnel n’ont pas abouties.
Conditions de base pour la culture de la betterave à sucre bio
Le désherbage des betteraves sucrières
Situation du marché et conditions de prise en charge
Reprendre de la pulpe bio peut être très intéressant
Dans la région de Cossonay, plusieurs producteurs bio se sont mis ensemble en 2008 pour reprendre de la pulpe bio. Celle-ci est très appréciée dans les élevages laitiers bio comme aliment énergétique complémentaire. Un producteur de betterave bio a pu commander 5 wagons de pulpe fraîche. Un 2ème producteur bio a mis à disposition son parc de machines (entre autre une grue...) pour décharger la pulpe des wagons et la transporter au séchoir. Un 3ème producteur bio, membre du séchoir d’Orbe, a organisé le séchage. Puis la pulpe séchée a été répartie sur 5 producteurs bio dont trois livrent du lait transformé en gruyère à la fromagerie de La Praz, et dont un autre est éleveur de brebis et de chèvres laitières. La pulpe séchée est revenue à Fr. 75.- à 80.- les 100 kg. Un bon exemple de collaboration fructueuse entre paysans. Pour celui de ces 5 agriculteurs qui produit de la betterave, la reprise de pulpe est aussi importante que la production de betterave.