«Je dirige la rédaction de l’édition imprimée de Bioactualités depuis le début du mois de septembre. J’aime bien son sous-titre de «Magazine du mouvement bio» car j’aimerais participer à ce mouvement.
J’ai étudié à Bâle la géographie avec la botanique et l’ethnologie comme matières secondaires. J’ai fait mes stages pratiques dans une ferme Demeter à Bucheggberg SO ainsi que dans les forêts de montagne glaronaises et, pour Max Havelaar, dans des petites coopératives paysannes de café bio au Venezuela. J’ai écrit mon travail de master sur la vente directe agricole en prenant comme sujet l’exemple du «Gmüesmäret» soleurois. J’ai fait des inventaires dans un bureau d’études écologiques de la nature pour documenter sur le déclin des structures et de la biodiversité dans le paysage agricole et dans le milieu bâti. Ces douze dernières années j’ai travaillé pour l’Association transports et environnement (ATE) des Deux-Bâles, où le travail avec les médias et les relations publiques faisait partie du quotidien. J’édite depuis 2013 la revue spécialisée des Médecins en faveur de l’environnement. L’agriculture y est régulièrement thématisée : pesticides, résistances aux antibiotiques, PCB dans le lait de vache, biomonitoring pour la viande et les aliments fourragers.
J’ai trois enfants qui sont maintenant de jeunes adultes – et quatre ruches. J’habite avec ma famille à Soleure. Et mes abeilles vivent avec les colonies d’un collègue dans un rucher commun en lisière de forêt.
Cet été j’ai continué de nager régulièrement dans l’Aar, et je saute aussi dans tous les lacs de montagne – de préférence quand il y a encore de la neige sur les rives. Cet exercice vient de m’être bien utile car ici, à la rédaction, où les vagues de thèmes font des moutons et où l’équipe est habituée aux tourmentes, j’ai bel et bien plongé dans l’eau froide.
Maintenant que je me suis bien ébrouée, je me réjouis vivement de vos retours, critiques et commentaires, et aussi bien sûr de vos idées de thèmes pour nos futurs articles et reportages.»
Stephanie Fuchs, Bio Suisse