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Même le soja de reconversion se vendra en 2012

Nouvelle  | 

Le marché du soja bio indigène se développe. Ce soja est entièrement utilisé pour la fabrication de tofu. En 2011, le soja bio se vendait à 200 fr/dt ; son rendement moyen a atteint 22.5 dt/ha au Nord des Alpes et 25.6 dt/ha au Tessin. Pour 2012, des producteurs supplémentaires de soja bio-bourgeon sont recherchés. Le prix sera le même qu’en 2011.

Un nouveau marché pour environ 40 tonnes de soja bourgeon de reconversion a pu être trouvé par le Moulin Rytz, si bien que des producteurs en reconversion peuvent également s’annoncer. Le prix sera de 150.-Fr/dt pour le soja de reconversion. La quantité minimale à produire se situe autour de 50 décitonnes, ce qui représente 2.5 à 3 ha.
Les producteurs bio-bourgeon ou bourgeon de reconversion sont priés de s’annoncer rapidement à
Progana
Jean-Philippe Barilier, président
Tél. : 079 079 212 82 06
Courriel

Informations techniques
Deux variétés de soja sont actuellement disponibles sous forme de semence bio, à savoir Aveline (précoce) et Proteix (mi-tardive). Proteix est donc à réserver aux parcelles particulièrement chaudes et précoces.

Pour maîtriser les adventices, il est possible d’effectuer un désherbage en pré-levée à la herse-étrille (3 à 5 jours après le semis) si la profondeur de semis du soja est régulière et atteint 4 cm. En post-levée, il est possible  de passer la herse-étrille du stade 2 feuilles unifoliées au stade 3-4 nœuds ; il est également possible de travailler à ces stades avec la houe rotative. Il faut bien sûr également sarcler l’interligne le plus vite possible et à plusieurs reprises avec une sarcleuse équipée de disques ou tôles de protection. Les sarcleuses à doigt contribuent à réduire l’enherbement sur la ligne.

Idéalement, la culture du soja serait à réserver aux parcelles dont on sait qu’elles ont une faible réserve de graines de mauvaises herbes dans le sol. Sur des parcelles plus sales, on peut toutefois quand même cultiver le soja si on est prêt à accepter une présence parfois assez marquée de mauvaises herbes à la récolte. Dans nos régions, ce sont particulièrement les chénopodes ayant échappé au désherbage mécanique qui peuvent poser problème. Mais ces plantes ne posent pas de problèmes particuliers pour la prise en charge de la récolte par le centre collecteur : si la récolte est acheminée très rapidement vers ce centre, les restes de feuilles vertes et les graines de chénopodes sont facilement éliminées et ne nuisent pas à l’obtention d’un soja irréprochable.
Un désherbage manuel est indispensable en cas de présence de morelle noire.  Cette plante doit être entièrement éliminée, car ses baies noires peuvent colorier les graines de soja lors du battage et le rendre impropre à sa transformation en tofu.

Un champ comprenant une forte proportion de chénopodes ou d’amaranthes lors de la récolte du soja n’est pas idéal car le potentiel grainier du sol va fortement augmenter. En plus, il n’est pas beau à voir. C’est pourquoi, l’organisation Progana recherche les moyens de mieux contenir le salissement des champs de soja, en testant plusieurs techniques (désherbage mécanique, cultures associées, travail réduit du sol ou semis direct, …). Pour ce faire, elle collabore avec le Moulin Rytz, Agroscope, l’HESA et le FiBL. Des essais sont en cours. les producteurs seront informés des résultats d’essai en temps voulu.
Pour en savoir plus

Dossier « Légumineuses à graines »  (sur ce site internet)

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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