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Les grandes cultures bio ont quitté le statut de niche de production

Nouvelle  | 

Depuis plusieurs années, le développement du marché des grandes cultures bio est continuel. En 2015, le taux d'auto-approvisionnement a atteint 35 % pour le blé et le seigle, 50 % pour l'épeautre, 66 % pour l'orge, 82 % pour le triticale, 61 % pour l'avoine, 50 % pour le pois et 43 % pour la féverole. Ce taux reste faible pour le blé fourrager (17 %) et le maïs-grain (18 %).

A l'avenir, sur les fermes bio, on verra peut-être des cultures de betterave àé sucre ou de soja fourrager. (Photo: (c) FiBL, Daniel Böhler)

Ce développement est souhaitable et contribue à rendre crédible la production biologique, devenue ainsi un peu moins dépendante des importations.Mais il faut savoir que l'augmentation du taux d'auto-approvisionnement peut provoquer une augmentation du prix du produit fini. Toutefois, grâce à la solidarité entre les entreprises bio de plaine ayant peu de bétail et les fermes bio purement herbagères et ayant beaucoup de bétail, le système est globalement resté relativement stable ces dernières années. Cela concerne en particulier les producteurs de porcs et de volaille, qui achètent les fourrages concentrés bio à des prix relativement élevés. Mais la solidarité ne suffit pas à elle seule. C'est pourquoi, Bio Suisse a mis en oeuvre deux instruments qui ont contribué fortement à la bonne situation actuelle, à savoir le pooling des céréales panifiables et fourragères, ainsi que les contributions de solidarité pour les protéagineux à graine.
En agriculture conventionnelle, cette solidarité n'est plus présente, les prix connaissent une chute continuelle. Les prix de la betterave à sucre sont tombés à un niveau indécent. Cette situation catastrophique conduit un certain nombre d'entreprises agricoles à chercher des alternatives, parmi lesquelles il y a la production biologique. Cela est en soi réjouissant pour la poursuite du développement de la production biologique en Suisse. Mais à court terme, des saturations momentanées du marché des grandes cultures bio peuvent intervenir, par exemple pour l'orge, le seigle, l'avoine, le soja alimentaire, le tournesol ou le colza. Il faut développer de nouveaux marchés (par exemple, la betterave à sucre bio?) et diversifier encore davantage la rotation de cultures bio.
En parallèle, il faut continuer à améliorer la base de la production qui est le sol, et en particulier à redonner davantage de fertilité à des sols dégradés par des décennies d'intensification agricole. La durabilité dans les sols, les techniques de production et dans la commercialisation, voilà un tout indissociable auquel il faut travailler sans relâche. Ces différents sujets seront traités en profondeur dans le cadre des Journées grandes cultures bio du 26 janvier 2016 à Grange-Verney VD et du 31 janvier 2017 à Courtételle JU.

Renseignements et inscription
Journée grandes cultures bio du 26 janvier 2017
Journée grandes cultures bio du 31 janvier 2017

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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