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Le FiBL recommande un échelonnement des contributions PLVH et une prime de sevrage

Nouvelle  | 

Photo: © FiBL, Franz-Josef Steiner

Les contributions PLVH devraient – selon une proposition faite par le FiBL dans sa réponse à la consultation sur le paquet agricole 2015 – être échelonnées et augmentées. L’Institut de recherche recommande aussi d’introduire une prime de sevrage pour les veaux.

Un long article du «Schweizer Bauer» a récemment présenté les revendications du FiBL dans le cadre de la procédure de consultation pour le paquet agricole 2015:
Échelonnement et augmentation des contributions pour la production de lait et de viande basée sur les herbages (PLVH), mais aussi une nouvelle contribution pour le sevrage des veaux. C’est ce que préconisent Eric Meili, Daniel Böhler et Bernadette Oehen de l’Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL), qui l’ont formulé ainsi dans leur réponse à la consultation sur le paquet agricole du printemps 2015.

Trois niveaux, trois contributions

Il s’agit concrètement d’échelonner les exigences pour la PLVH en plaine et en montagne selon trois niveaux de sévérité. L’actuelle contribution de 200 francs par hectare d’herbage serait payée pour le niveau avec les exigences les moins poussées tandis que ceux qui choisiraient le niveau le plus sévère et renonceraient complètement aux concentrés et au maïs recevraient 600 francs par ha (voir le tableau).

«La contribution actuelle pour la PLVH ne peut pas compenser la suppression des contributions pour les fourrages grossiers», explique Eric Meili du FiBL pour justifier la proposition. «Les paysans subissent des diminutions de marges brutes de 15 à 18 pourcent avec les systèmes de production de viande basés sur les herbages comme l’engraissement au pâturage par exemple.» C’est ce qui explique que les systèmes axés sur le maïs et les concentrés restent toujours plus rentables malgré la perte des contributions pour les fourrages grossiers et l’inobservation des exigences de la PLVH.

Échelonnement des contributions PLVH, proposition du FiBL

 

Niveau

Exigences

Zone de plaine

Zone de montagne

Contribution
(par ha)


Niveau 1

MS fourrages de base, au min.

Fourrage prairie et pâturage, au min.
Concentrés, au max.

90 %
75 %
10 %

90 %
85 %
10 %


Fr. 200.–


Niveau 2

MS fourrages de base, au min.

Fourrage prairie et pâturage, au min.
Concentrés, au max.

95 %
85 %
5 %

95 %
90 %
5 %


Fr. 400.–


Niveau 3

MS fourrages de base, au min.

Fourrage prairie et pâturage, au min.
Concentrés, au max.

100 %
100 %
0 %

100 %
100 %
0 %


Fr. 600.–

 

 

Plus d’argent pour la PLVH

«Il faut augmenter la contribution pour la PLVH si on veut garantir les conditions-cadres et la capacité concurrentielle d’une production de lait et de viande de bœuf basée sur les herbages, durable et adaptée aux conditions locales», affirme Meili.

Selon Urs Vogt, le directeur de Vache mère Suisse, son comité a commencé l’examen du paquet agricole. «Vache mère Suisse continue de demander que la contribution pour la PLVH passe de 200 à 400 francs et la contribution pour la SRPA de 190 à 270 francs. Les élevages respectueux des animaux et l’utilisation des herbages doivent être mieux soutenus.» Vogt précise d’ailleurs que Vache mère Suisse souhaite que la réponse à cette consultation soit harmonisée avec d’autres organisations du même genre.

Analyser ce qui se passe cette année

Martin Rufer, de l’Union suisse des paysans, conseille la patience: «Il faut maintenant profiter de cette année pour analyser combien d’éleveurs remplissent effectivement les conditions pour le programme PLVH, et ce n’est qu’ensuite que cela aura un sens de discuter de modifier les règles du jeu pour les contributions pour la PLVH.» Il y aura alors certainement aussi des solutions à chercher pour les entreprises agricoles avec grandes cultures et production bovine qui ont du maïs dans la rotation.

Sevrer soi-même les veaux de ses vaches

Le FiBL propose aussi que les producteurs de lait reçoivent une prime de 100 francs par veau pour les sevrer dans la ferme où ils sont nés. La condition serait que les veaux ne quittent pas la ferme où ils sont nés avant l’âge de quatre mois. Cela permettrait selon le FiBL de diminuer les quantités d’antibiotiques utilisées lors de l’installation des veaux dans les fermes d’engraissement.

Susanne Meier, Schweizer Bauer

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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