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David Vulliemin – nouveau conseiller pour l’arboriculture et les baies en suisse romande

Nouvelle  | 

David Vulliemin

Depuis quelques semaines David Vulliemin est le nouveau conseiller pour l’arboriculture et les baies en suisse romande. Le successeur de Jean-Luc Tschabold est basé à Lausanne. Dans une interview avec bioactualités, ce fils de paysan de Pomy (VD) explique que les principaux défis seront le développement de cultures exigeantes comme les fruits à noyau et les baies en suisse romande.

David, peux-tu nous dire quelques mots sur tes origines et ta formation?
J’ai grandi sur une exploitation mixte avec des vaches laitières, des grandes cultures et des cultures spéciales. L’exploitation se trouve à Pomy à proximité d’Yverdon. Actuellement, l’exploitation est gérée par mon frère et mon père et elle est depuis cette année en reconversion à l’agriculture biologique.

C’est donc pour toi une première réussite.
Moi et mon frère nous avons étudié à la HAFL à Zollikoffen et nous avons depuis 2012 bien étudié et réfléchi à la reconversion. Je me suis informé de manière intensive sur la thématique que j’ai trouvée très intéressante. Pour cette raison l’offre d’emploi du FiBL pour le poste de conseiller arboricole m'a interpellé.

Et tu as tout de suite postulé?
Non, je voulais bien réfléchir, car mon travail précédent comme conseiller arboricole à l’union fruitière lémanique était très intéressant. Après réflexion, j’ai déposé mon dossier, car les places de conseillers au FiBL ne sont pas fréquentes et j’étais content lorsque j’ai pu avoir le poste.

Peux-tu rapidement décrire tes activités
Je fais partie de l’antenne romande du FiBL et je m’occupe principalement de l’arboriculture et des baies. L’objectif est de soutenir le développement de ces cultures spéciales. La demande existe dans toutes les cultures sauf peut-être pour les pommes ou le marché est déjà bien fourni. Comme nous somme un petit groupe, je soutiens aussi l’équipe pour d’autres activités. Par exemple, je vais réaliser des interviews sur plusieurs exploitations avec le programme RISE du FiBL pour un projet de vulgarisation.

Où vois-tu les plus gros défis pour les arboriculteurs dans ta région?
A l’heure actuelle si l’on veut développer les cultures de fruits à noyau et les petits fruits plusieurs questions devront encore être approfondies. Pour les fruits à noyau, la moniliose et le dépérissement sont des problématiques pour lesquelles des solutions devront être trouvées. Pour les petits fruits, en plus des questions phytosanitaires, les techniques de cultures comme des cultures programmées et l’approvisionnement en plants de qualité doivent être développées. Pour terminer, en général pour toutes les cultures la recherche de variétés adaptées au bio reste une question brulante. De nombreuses variétés adaptées au conventionnel ne donnent pas de résultats satisfaisant sous conditions bios. Pour terminer les attentes parfois très variées des producteurs rendent le défi intéressant.

Interview: Adrian Krebs, FiBL

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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