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Choisir une bonne rotation pour les grandes cultures

Nouvelle  | 

Viser des rotations culturales très diversifiées, pour obtenir des résultats technico-économiques aussi stables que possibles malgré les aléas (caprices du climat, problèmes phytosanitaires…) (Photo: (c) FiBL, Maurice Clerc)

Avec un cocktail de mesures relativement classiques, on peut concevoir un système qui tient la route. En bio Il y a toutefois quelques spécificités,  en particulier au niveau de la réglementation de Bio Suisse.
Parmi les mesures classiques qui relèvent des bonnes pratiques agricoles, citons la diversité des cultures, les intervalles de non-retour, la prairie temporaire comme élément constituant de la rotation, et les mesures accompagnatrices comme le travail réduit du sol, la fumure organique, les cultures associées, les couverts …

Tenir compte des adventices présentes sur la ferme
Lors de la reconversion au bio, fini les herbicides, il sera donc avantageux de tenir compte des adventices dominantes pour planifier la rotation. Par exemple, si on a énormément de vulpin, on va partir vers des rotations ayant beaucoup de cultures de printemps.

Tenir compte des possibilités du marché
La betterave à sucre étant difficile à produire en bio et les prix étant peu attractifs, on va habituellement renoncer à cette culture. Pour le colza, étant donné le risque élevé de ravageurs, on va se contenter d’en cultiver une surface très restreinte au début de la reconversion, pour se faire la main sans gros risque financier ; mais il faudra avoir suffisamment de fumure organique à disposition pour cette culture très gourmande. En contre-partie, on va développer énormément les légumineuses à graines, souvent associées (pois, féverole, soja…), et ainsi gagner en autonomie en azote. C’est capital pour les fermes avec peu de ou sans bétail.
 
Concocter des successions intéressantes de cultures
Prenons un exemple. Après le blé, il y a parfois du maïs-grain ou du tournesol. Et après ces deux cultures sarclées, leurs pailles peuvent provoquer une « faim d’azote » dans le sol. Cette  faim d’azote est susceptible de réduire fortement le rendement des cultures suivantes, par exemple les céréales. A cela s’ajoute le risque de mycotoxines dans un blé qui suivrait un maïs-grain, en conséquence il faut absolument éviter un blé après le maïs-grain. Idéalement, on continue donc la rotation avec des légumineuses à graines associées (par ex. féverole-avoine) , puis on peut revenir avec une céréale, qui bénéficiera de l’azote laissé par ces légumineuses.  On pourrait ainsi avoir la séquence suivante :  blé – maïs grain ou tournesol – légumineuse à graine associée – blé. Ces deux années sans blé ont un effet assainissant sur les adventices typiques qu’on trouve dans le blé et sur la maladies de rotation du blé. Cela peut être intéressant pour faire en sorte que le deuxième blé ait un taux en protéines suffisant. Rappelons que depuis 2016 les bio seront aussi payés à la protéine.

Tenir compte des règles de Bio Suisse
La rotation des cultures et la protection du sol se décline en règles quelque peu différentes des règles PER mais acceptées par l’OFAG. Vous pouvez accéder à un résumé pratique de ces règles en cliquant sur le lien ci-dessous.

Protection du sol et rotation des cultures (sur ce site internet)

MC

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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