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Bio Suisse renouvelle son Comité

Nouvelle  | 

[Translate to Französisch:] Der erneuerte Bio Suisse-Vorstand (von links): Christian Butscher, Milo Stoecklin (neu), Monika Rytz (neu), Urs Brändli, Danielle Rouiller, Claudia Lazzarini, Josef Stutz (neu)

Les délégués de l’Association suisse des organisations d’agriculture biologique ont renouvelé le Comité à Olten. Trois nouveaux membres complètent maintenant cet organe exécutif qui compte sept sièges. Le président Urs Brändli et les trois autres membres sortants du Comité ont été réélus. Le nouveau Cahier des charges de Bio Suisse a été promulgué après une révision globale qui lui a fait gagner en clarté et en lisibilité, et un Code de conduite a été adopté pour le commerce des produits Bourgeon.

L’Assemblée printanière des délégués de Bio Suisse a renouvelé l’ensemble du Comité de l’organisation faîtière de l'agriculture biologique suisse: L’équipe du Comité compte maintenant trois nouveaux membres: Monika Rytz (48 ans), Olsberg AG, Josef Stutz (54 ans), Schongau LU, et Milo Stoecklin (39 ans), Séprais JU. Le paysan bio Urs Brändli (49 ans), Goldingen SG, élu depuis une année, se réjouit de poursuivre son engagement pour la Fédération avec les trois autres membres sortants qui s’étaient présentés pour une réélection. Il s’agit du directeur de Demeter Suisse Christian Butscher (56 ans), Liestal BL, de la paysanne bio et juriste Claudia Lazzarini (47 ans), Le Prese GR, et
de la paysanne bio Danielle Rouiller (42 ans), Cernier NE. «C’est avec réalisme, pragmatisme, ténacité et conviction que nous voulons poursuivre sur la voie que les pionniers du bio ont commencé à nous aplanir il y a trente ans», a ainsi affirmé Urs Brändli. Le Comité est élu pour une période de quatre ans.

Révision des Directives et Code de conduite

Les délégués s’étaient prononcés en automne 2011 en faveur d’une révision complète de la réglementation de Bio Suisse. Ils ont maintenant accepté la nouvelle structure de ce corpus réglementaire, qui le rend plus clair et plus lisible, mais aussi des modifications des statuts destinées à améliorer l’interconnexion des organes spécialisés de Bio Suisse et à simplifier les processus décisionnels. Ils ont aussi adopté un Code de conduite élaboré en collaboration avec des représentants de la transformation et du commerce. Ce Code contient des principes qui bénéficient d’un très large soutien pour établir des relations commerciales équitables au long de toute la filière Bourgeon – de la fourche à la fourchette.
Ce nouveau Code de conduite forme ainsi une base commune pour l’amélioration des relations commerciales entre les producteurs, les transformateurs, le commerce et les consommateurs.

«Le Bio profitera de la réforme de la politique agricole»

Dominique Kohli, le vice-directeur de l’Office fédéral de l’agriculture, avait été invité pour présenter la politique agricole 2014 – 2017 avec laquelle le Conseil fédéral veut réorienter les paiements directs pour mieux les lier aux prestations d’intérêt général. Entretien du paysage cultivé, sécurité de l’approvisionnement, encouragement de la biodiversité, de la qualité du paysage et des systèmes de production particulièrement respectueux de la nature, de l’environnement et des animaux – tels que l'agriculture biologique – font partie de ces prestations importantes. Cette évolution de la politique agricole doit favoriser l’esprit d’entreprise dans l’agriculture – aussi sur le plan des prestations non commercialisables de l’agriculture suisse, a souligné Kohli. «Les domaines agricoles biologiques fournissent déjà aujourd’hui davantage de prestations d’intérêt général que la moyenne et vont donc profiter de cette ré- forme», a-t-il affirmé aux délégués des organisations membres de Bio Suisse. Les deux nouvelles contributions prévues pour l’encouragement de la production de lait et de viande à base d’herbe et pour l’encouragement de la qualité du paysage sont de ce point de vue particulièrement intéressantes pour les entreprises agricoles biologiques.

Brefs portraits des nouveaux membres du Comité

Monika Rytz-Stemplinger
Née en 1964, Olsberg AG, mariée, deux enfants.
Formation et cursus professionnel et associatif:

  • Formation et examen de maître-horticultrice à Stuttgart-Hohenheim D en 1993
  • Responsabilités directoriales dans divers domaines horticoles
  • Reprise en fermage du domaine agricole Bourgeon «Stift Olsberg» en 1999
  • Membre de la Commission de labellisation agricole (CLA) de Bio Suisse
  • Présidente du Frauenverein Olsberg et réviseure pour la Swiss Sheep Dog Society, groupe régional nord-ouest de la Suisse

Josef Stutz-Widmer
Né en 1958, Schongau LU, marié, trois enfants.
Formation et cursus professionnel et associatif:

  • Formation d’agriculteur
  • Apprentissage de maçon avec formations continues de contremaître et de chef de chantier
  • Ancien contrôleur bio
  • Direction du domaine Bourgeon «Hasenberg» et revenu accessoire comme planificateur et chef de chantier pour des stabulations respectueuses des animaux
  • Président de l’association des Samaritains de Schongau et réviseur pour Bio Luzern

Milo Stoecklin
Né en 1973, Séprais JU, marié, deux enfants.
Formation et cursus professionnel et associatif:

  • Formation d’agriculteur
  • Maturité professionnelle et formation d’agro-commerçant
  • Conseiller bio depuis 2005
  • Paysan Bourgeon depuis 2011
  • Conseil en agriculture biologique pour la Fondation Rurale Interjurassienne, Comité du Marché Bio de Saignelégier

Pour en savoir plus:

Assemblée printanière des délégués 2012 (Webseite Bio Suisse)

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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