Le journal « Le Courrier » a publié le 19.02.2011 un dossier intitulé « Florissante industrie de l’agriculture « certifiée » biologique » et rédigé par « Le Monde diplomatique ». Les critiques formulées dans le dossier se réfèrent essentiellement à l’agriculture bio telle qu’elle est définie par la législation de l’UE, alors que la photo de la 1ère page montre des pommes munies d’un autocollant avec le bourgeon de Bio Suisse. De plus, ce dossier contient au moins une faute grave, à savoir l’affirmation selon laquelle la législation bio de l’UE autorise la détention en batterie des poules pondeuses.
Or Bio Genève constate que le cahier des charges de Bio Suisse est bien différent de la législation bio européenne, sur le plan technique mais aussi sur celui des normes sociales par exemple. Bio Genève est donc irrité de voir que Le Courrier incite à un amalgame entre Bio Suisse et le bio européen. Bio Genève s’engage pour la vente des produits bio surtout en circuits courts, en partenariat avec les consommateurs, ce qui est très différent de l’agriculture industrielle décrite dans l’article. Bio Genève explique également qu’il ne faut pas noircir tous les producteurs bio européens, car il y en a beaucoup qui pratiquent le bio de manière très engagée et conséquente. Mais la tendance à l’industrialisation de l’agriculture bio à l’étranger et à l’adoption de législations problématiques ne manque pas d’inquiéter Bio Genève.
Réponse de Bio Genève, 23.03.2011 (164.9 KB)