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Recommandations pour les semis de maïs 2017

Nouvelle  | 

Les conditions météo actuellement fraîches n’ont rien d’extraordinaire pour la saison. Les agriculteurs qui n’ont pas encore semé leur maïs ne doivent donc pas être nerveux, car la date idéale de semis du maïs se situe entre mi-avril et mi-mai, dès que les températures nocturnes atteignent environ 8 °C.

Un semis sous litière (photo de gauche) contribue à améliorer la structure du sol et à la remontée d’eau par capillarité. A droite, un semis sur labour classique, qui souffre davantage du sec. (Photo: © Hansueli Dierauer, FiBL)

Dans cet espace de temps, le maïs-grain doit être semé tôt. Pour le maïs plante entière, il y a davantage de temps à disposition, et souvent il y a une coupe d’ensilage avant la mise en place du maïs.

Avantage des semis tardifs
Habituellement, le maïs semé tard rattrape le maïs semé tôt. Lors de semis tardifs, les sols sont plus chauds, le maïs manifeste un développement juvénile plus rapide, il est moins longtemps sensible aux dégâts de corneilles et il subit une pression moins grande des adventices.

Choix des variétés
L’agriculteur ne sachant pas encore ce qu’il fera de son maïs en automne (= grain ou ensilage) a avantage à choisir une variété permettant les deux utilisations. Lors de semis tardifs et en altitude, il est judicieux de choisir une variété précoce, par exemple Stabil ou la nouvelle variété Farmezzo. A des altitudes intermédiaires, les variétés du groupe mi-précoce comme Gottardo ou Millesim ont fait leur preuve. C’est dans ce groupe que l’offre en variétés dont la semence est multipliée en conditions bio est la plus grande. Dans les régions climatiques les plus favorables, avec viticulture, on peut recourir aux variétés mi-tardives comme Ronaldinio ou  LG30.306, et obtenir ainsi des rendements très élevés. Mais il faut bien sûr disposer de suffisamment d’eau et d’éléments nutritifs.

Anticiper le risque de sécheresse
Ces dernières années, les périodes avec sécheresse prolongées sont devenues de plus en plus fréquentes. Les agriculteurs ne pouvant pas irriguer leurs parcelles devraient donc travailler leurs sols avec énormément de précaution. En effet, plus le travail du sol est intensif, plus la remontée d’eau dans le sol par capillarité est mauvaise. Mais un travail minimal du sol peut également amener une plus grande pression d’adventices. Il faut donc trouver le bon équilibre entre ces différents aspects.
Hansueli Dierauer, FiBL

Pour en savoir davantage
Maïs (sur ce site internet)

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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