Les dernières ont pu augmenter leur chiffre d’affaires dans le commerce de détail de 55.1 pourcent. Mot à mot, il faut laisser fondre sur la langue ce chiffre extraordinaire: plus que le double par rapport à l’année 2015. C’est donc très mauvais que les producteurs de petits fruits suisses sont confrontés aux conditions météorologiques difficiles, au milieu de ce boom. Cela signifie souvent des mauvaises récoltes. Dans toute la Suisse, quelques paysannes et paysans bio annoncent des récoltes perdues, quelques s’en tiraient à bon compte. Actuellement, uniquement les producteurs de myrtilles bio s’attendent une bonne récolte. Par contre, la situation pour les cassis et groseilles est particulièrement grave, on parle même d’une perte totale de récolte. Aussi les fraises et framboises, très appréciées par les consommatrices et consommateurs, ont été considérablement endommagées. C’est une lueur d’espoir que le commerce répond aux besoins de la production biologique et donc a approuvé les augmentations de prix. Ainsi, le prix de fraises bio a été augmenté de 10 pourcent et le celui de framboises bio de 16 pourcent, par rapport à l’année précédente. Malgré tous les obstacles dans la culture cette année, nous apprécions la bonne et confiante collaboration entre la production biologique et le commerce. AR
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Petits fruits (rubrique Marché)
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