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Pesticides: Bio Suisse exige un changement de paradigme

Nouvelle  | 

Le Plan d’action Pesticides du Conseil fédéral est timoré. Il arrive tard et reste derrière ce qui se fait déjà dans d’autres pays européens. Bio Suisse plaide pour un changement de paradigme: Stop à l’agrochimie, bienvenue aux systèmes de production durables. Car si on produit davantage de bio il y aura automatiquement moins de pesticides de synthèse dans l’environnement.

Les conséquences catastrophiques de l’utilisation des pesticides dans notre pays sont connues. Ils posent des problèmes pour l’eau potable, ils tuent et déforment des organismes vivants dans les eaux et les sols, ils se retrouvent dans les aliments, ils contaminent les voies respiratoires et les champs non traités.

Les pesticides de synthèse homologués se transforment régulièrement en substances problématiques. Les exemples les plus récents sont le «probablement cancérigène» glyphosate, les néonicotinoïdes toxiques pour les abeilles et le fluopyrame qui atrophie les grains de raisin. Le développement d’une nouvelle matière active coûte actuellement 150 millions de francs. La fin de l’agriculture chimique est donc prévisible.

Bio Suisse exige que le Plan d’action Pesticides soit beaucoup plus courageux. Il doit soutenir l’indispen¬sable changement de paradigme, rattraper le retard par rapport à l’UE et favoriser la stratégie-qualité de la Suisse. Si on produit d`avantage de bio il y aura automatiquement moins des pesticides problématiques dans l’environnement. Des mesures doivent donc avoir pour objectif premier de soutenir et de développer les systèmes de production qui renoncent déjà aux pesticides de synthèse.

Se trouvent donc au premier plan:

  1. L’encouragement de l’agriculture biologique
  2. L’application stricte des conditions pour l’octroi des paiements directs, c.-à-d. explicitement l’article 18 de l’Ordonnance sur les paiements directs
  3. Le renforcement de la recherche bio
  4. Le renforcement des conseils phytosanitaires indépendants de l’agrochimie
  5. L’application du taux de TVA normal (8 % au lieu de 2,5 %) aux pesticides de synthèse; pas de TVA sur les produits phytosanitaires biologiques (auxiliaires, phéromones, huile de colza etc.)
  6. Une taxe incitative efficace réinvestie dans l’agriculture durable
  7. La suppression de la fonction d’autorité supérieure d’homologation de l’Office fédéral de l’agriculture
  8. L’inclusion des utilisateurs privés et des biocides dans le plan d’action


Pour en savoir plus

<link file:18283>Ordonnence sur les paiements directs 2016 (Art. 18 voir page 7)

Remarque: ce texte est une nouvelle du jour. Il ne sera pas actualisé ultérieurement.

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