Les grands distributeurs annoncent des possibilités supplémentaires de développement du marché du poulet bio. Migros est sur la bonne voie pour atteindre les quantités planifiées d'ici 2020. Ainsi, ce sont environ 20 élevages supplémentaires par an qui approvisionnent Micarna. Coop annonce une croissance (en %) à deux chiffres. Il y a actuellement plusieurs projets pour lesquels des autorisations de construire sont sollicitées ou qui sont en phase de réalisation. Pour les années à venir, Bell a déjà conclu des contrats préliminaires.
Des producteurs supplémentaires de poulets bio sont bienvenus et recherchés. Idéalement, il s'agit de fermes ayant au moins 15 hectares de SAU avec 2 hectares de terrain plat ainsi que de la main-d'oeuvre disponible. Pour Bell à Zell LU ou pour Micarna à Courtepin FR, une préférence est donnée aux producteurs de la région, pour garantir des distances de transport courtes. A l'heure actuelle, Micarna réfléchit à la construction d'une deuxième entreprise de transformation en Suisse orientale, ce qui permettrait aux agriculteurs de cette région de livrer dans le canal de la Migros.
Le travail des éleveurs de poulets bio est complexe: par exemple, il faut changer régulièrement de pâturage et protéger les poulets contre les animaux sauvages. Malgré cela, ces producteurs ont affiché la satisfaction la plus élevée dans le cadre de l'enquête réalisée il y a peu par Bio Suisse. Leur revenu n'est pratiquement pas influencé par des coûts de production variables, et ils bénéficient de prestations de conseil qui les satisfont.
Michèle Hürner, Bio Suisse
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Poulet bio (rubrique "Marché")